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Son frère

Fr. 2003. Drame psychologique de Patrice Chéreau avec Bruno Todeschini, Éric Caravaca, Nathalie Boutefeu. Deux frères qui s'étaient perdus de vue reprennent contact lorsque l'aîné annonce qu'il est atteint d'une maladie incurable. Approche frontale d'un sujet douloureux. Étude psychologique intense et fouillée. Montage serré. Mise en scène directe. Interprétation d'un réalisme saisissant.

13 ans +
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Son frère (Son frère)

13 ans + 13 ans +

Fr. 2003. Drame psychologique de Patrice Chéreau avec Bruno Todeschini, Éric Caravaca, Nathalie Boutefeu.

Deux frères qui s'étaient perdus de vue reprennent contact lorsque l'aîné annonce qu'il est atteint d'une maladie incurable. Approche frontale d'un sujet douloureux. Étude psychologique intense et fouillée. Montage serré. Mise en scène directe. Interprétation d'un réalisme saisissant.

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Funfilm Distribution
Récompenses
Thomas Forestier est un infographiste dans la trentaine qui souffre d'une grave maladie du sang. Un soir, il rend visite à son frère cadet Luc, un professeur homosexuel qu'il avait perdu de vue depuis quelques années, pour lui annoncer la nouvelle. Leurs retrouvailles, au départ un peu froides, prennent une autre tournure lorsque Luc accompagne Thomas à l'hôpital pour divers traitements et l'assiste lors d'une opération. Ils deviennent alors presque inséparables, à tel point que Claire, l'amie de coeur de Thomas, commence à trouver ce dernier de plus en plus distant et irascible. Au mois d'août, la maladie évoluant inéluctablement, les deux hommes profitent des vacances, à la maison familiale au bord de l'océan, pour se rapprocher encore davantage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

D'entrée de jeu, l'approche frontale que choisit Patrice Chéreau pour traiter un sujet aussi douloureux n'a rien de joli. En effet, les images blafardes des chambres d'hôpital occupent une bonne partie du film, sans compter les pénibles scènes de souffrance physique et morale des protagonistes, dont on ne nous épargne aucun détail. Poursuivant son travail d'auscultation du corps (et de l'âme) entrepris avec INTIMACY (2001) au moyen d'une caméra indiscrète et d'un montage serré, le réalisateur mène une étude psychologique intense et fouillée gravitant autour de l'acceptation ou du refus de la maladie, de la mort et de la différence, ainsi que des répercussions des choix opérés face à ces réalités. De fait, le caractère du malade est présenté de telle façon que le spectateur n'éprouve pas nécessairement de sympathie à son égard. La mise en scène, sans fioritures, sert parfaitement le récit, tandis que la prestation des deux acteurs principaux s'avère d'un réalisme saisissant. Bruno Todeschini est même allé jusqu'à se plier à une diète sévère qui l'a plongé dans l'état physique et mental qu'exigeait son personnage. Face à lui, Éric Caravaca incarne avec sobriété un Luc fragile à souhait.

Texte : Jean Beaulieu

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