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Sentence vie

Can. 2003. Documentaire de Marie Cadieux . Condamnée à perpétuité pour meurtre, une femme souffrant de graves troubles mentaux raconte son existence partagée entre la prison et l'hôpital psychiatrique. Témoignage d'une sincérité émouvante. Propos pertinents de plusieurs intervenants sociaux. Dénonciation de certaines pratiques du milieu carcéral. Touches poétiques dans le traitement.

Général
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Sentence vie (Sentence vie)

Général Général

Can. 2003. Documentaire de Marie Cadieux .

Condamnée à perpétuité pour meurtre, une femme souffrant de graves troubles mentaux raconte son existence partagée entre la prison et l'hôpital psychiatrique. Témoignage d'une sincérité émouvante. Propos pertinents de plusieurs intervenants sociaux. Dénonciation de certaines pratiques du milieu carcéral. Touches poétiques dans le traitement.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
ONF
Producteurs :
À la veille de ses 40 ans, Diane Charron est loin d'avoir le coeur à la fête. Derrière les barreaux depuis l'âge de 19 ans après une enfance marquée par des abus de toutes sortes et une adolescence tourmentée culminant par un meurtre qui lui vaudra une condamnation à vie, Diane présente de graves troubles mentaux. Elle a commis plusieurs tentatives de suicide et ne cesse de s'automutiler. Ses difficultés sont accentuées par les conditions de détention, forçant les autorités carcérales à la déplacer dans différentes institutions, dont des hôpitaux psychiatriques. Son témoignage est entrecoupé de propos de divers intervenants, de gens de son entourage qui lui accordent leur soutien et de l'artiste Geneviève Ruest, qui s'inspire du destin tragique de la prisonnière pour créer ses oeuvres.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La cinéaste Marie Cadieux a fait la connaissance de Diane Charron il y a plus de dix ans, lors du tournage du documentaire À DOUBLE TOUR, qui traitait des conditions de vie des femmes en prison. Depuis, les deux femmes sont devenues de grandes amies, et ce lien de confiance explique en partie la sincérité émouvante du témoignage de Diane dans SENTENCE VIE. Pour apporter un éclairage plus nuancé à ce flot de confidences souvent décousues et d?une grande tristesse, la cinéaste a fait appel à plusieurs intervenants sociaux et à des militantes pour les droits des détenues qui ont bien connu la jeune femme. Par ailleurs, Cadieux greffe à son film une dimension poétique ainsi qu?une note d?espoir grâce à la contribution de Geneviève Ruest. À partir de photographies et de textes de Diane Charron, l?artiste élabore, tout au long du film, une sculpture destinée à l?Institut Pinel, l?un des seuls endroits où la prisonnière a retrouvé un certain équilibre. Livrant bien plus qu?une tranche de vie, la cinéaste dénonce, avec preuves visuelles et témoignages à l?appui, le traitement parfois inhumain réservé aux détenues, particulièrement celles souffrant de troubles mentaux, qui sont incapables de surmonter leurs difficultés dans un environnement aussi hostile.

Texte : André Lavoie

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