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Sécurité nationale (National Security)

É.-U. 2003. Comédie policière de Dennis Dugan avec Martin Lawrence, Steve Zahn, Bill Duke. Pour neutraliser des contrebandiers, un ex-flic devenu garde de sécurité doit faire équipe avec un collègue noir qui a causé son renvoi de la police. Récit prévisible, hormis dans sa façon d'aborder les confrontations raciales. Réalisation efficace mais routinière. Distribution dominée par M. Lawrence.

Général
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Sécurité nationale (National Security)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie policière de Dennis Dugan avec Martin Lawrence, Steve Zahn, Bill Duke.

Pour neutraliser des contrebandiers, un ex-flic devenu garde de sécurité doit faire équipe avec un collègue noir qui a causé son renvoi de la police. Récit prévisible, hormis dans sa façon d'aborder les confrontations raciales. Réalisation efficace mais routinière. Distribution dominée par M. Lawrence.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Expulsé de l'académie de police de Los Angeles à cause d'une bévue, l'Afro-Américain Earl Montgomery se rabat sur un boulot d'agent de sécurité. Peu après, il a une altercation avec le policier Hank Rafferty, au cours de laquelle celui-ci tente d'écraser un bourdon qui menace l'allergique Earl. Mais la scène est filmée par un témoin selon un angle donnant l'impression que le flic blanc tabasse rageusement le citoyen noir. Accusé à tort de brutalité et de racisme par le fantasque Earl, Hank est renvoyé de la police et fait six mois de prison. À sa sortie, il en est réduit à travailler pour la même agence de sécurité que Earl. Peu après, tous deux découvrent une opération de contrebande qui impliquerait des policiers corrompus. Malgré sa rancoeur envers Earl, Hank fait équipe avec lui pour neutraliser ces redoutables malfaiteurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans la première partie du film, on assiste à une série de quiproquos loufoques qui mène à une parodie assez juteuse de la tristement célèbre affaire Rodney King. De fait, le récit joue fréquemment la carte du racisme, évoqué à tort et à travers par le personnage de l'agent de sécurité afro-américain pour blâmer les autres de ses déconvenues, alors que c'est sa grande gueule et son impulsivité qui le mettent plus souvent qu'autrement dans le pétrin. Assez bien exploité, l'angle racial constitue cependant le seul intérêt du récit, par ailleurs des plus formatés (on pense spontanément à 48 HRS.) et filmé de façon certes efficace mais routinière. À ce titre, la confrontation finale avec les méchants apparaît plutôt bâclée, l'un des personnages clés étant rapidement descendu d'une seule balle, alors que tout au long du film, on a droit à de généreuses fusillades à l'arme automatique au cours desquelles il n'y a curieusement presque jamais de blessés ou de tués. En outre, on se doit de déplorer que Steve Zahn, malgré ses grands talents comiques, ne sert ici que de faire-valoir à Martin Lawrence, qui s'avère en grande forme, bien que ses incessantes envolées verbales n'atteignent pas toujours leur cible. Toutefois, grâce à sa bonne humeur contagieuse, l'acteur parvient aisément à faire oublier les aspects répréhensibles de son personnage.

Texte : Louis-Paul Rioux

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