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S.W.A.T.

É.-U. 2003. Drame policier de Clark Johnson avec Colin Farrell, Samuel L. Jackson, Olivier Martinez. Une escouade tactique de la police de Los Angeles escorte un dangereux criminel qui a offert cent millions de dollars à celui qui le fera évader. Adaptation décevante d'une populaire série télévisée des années 1970. Scénario mécanique, plein de clichés et dénué de réel suspense. Réalisation musclée mais tonitruante et sans âme. Interprétation correcte.

13 ans +
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S.W.A.T. (S.W.A.T.)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2003. Drame policier de Clark Johnson avec Colin Farrell, Samuel L. Jackson, Olivier Martinez.

Une escouade tactique de la police de Los Angeles escorte un dangereux criminel qui a offert cent millions de dollars à celui qui le fera évader. Adaptation décevante d'une populaire série télévisée des années 1970. Scénario mécanique, plein de clichés et dénué de réel suspense. Réalisation musclée mais tonitruante et sans âme. Interprétation correcte.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Jim Street et Brian Gamble font partie d'une prestigieuse escouade tactique de la police de Los Angeles. Mais à cause d'une faute professionnelle lors d'une prise d'otage, tous deux sont expulsés de cette unité spéciale. Tandis que Jim accepte d'être relégué à des tâches administratives, Brian, aigri, démissionne de la police. Six mois plus tard, le sergent Dan Harrelson entreprend de former une nouvelle escouade tactique. Il fait alors appel à Jim, qui voit là une occasion de se racheter. Les autres membres sont T.J. McCabe, Michael Boxer, Deacon Kaye et Chris Sanchez, la seule femme de l'équipe. Au terme d'un entraînement rigoureux, les policiers d'élite se voient chargés d'escorter Alex Montel, un dangereux criminel français qui a offert cent millions de dollars à celui qui le fera évader.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Disons-le d'emblée, cette adaptation d'une populaire série télévisée des années 1970 est franchement décevante. Ainsi, après une ouverture assez nerveuse, S.W.A.T. s'enlise dans une suite de scènes d'entraînement peu palpitantes, à peine épicées par les confrontations viriles entre les membres de l'équipe. Et lorsque dans le dernier tiers, l'action proprement dite se met enfin en branle, l'excitation n'est pas davantage au rendez-vous. Les poursuites, fusillades et autres bagarres sont filmées de façon certes musclée, mais sans invention visuelle ni véritable rythme, ce qui ne contribue guère à générer un suspense digne de ce nom, le réalisateur comptant davantage sur des effets sonores amplifiés et une musique aussi assourdissante qu'omniprésente pour conférer du dynamisme à sa production. Mécanique et prévisible, le scénario carbure aux clichés de toutes sortes et comporte son lot d'invraisemblances. En outre, la seule idée qui se voudrait originale dans le film, l'offre du puissant criminel qui provoque les convoitises et les trahisons, est en fait calquée sur un développement dramatique du film de James Bond LICENCE TO KILL. Aux prises avec des personnages peu intéressants, les interprètes livrent néanmoins des performances correctes.

Texte : Louis-Paul Rioux

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