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Quand Justin rencontre Kelly (From Justin to Kelly)

É.-U. 2003. Comédie musicale de Robert Iscove avec Kelly Clarkson, Justin Guarini, Katherine Bailess. Lors d'un congé de mi-session à Miami, une étudiante du Texas s'éprend d'un jeune homme de Pennsylvanie. Intrigue mièvre prétexte à des numéros musicaux sans envergure. Réalisation terne. Interprétation fade.

Général
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Quand Justin rencontre Kelly (From Justin to Kelly)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie musicale de Robert Iscove avec Kelly Clarkson, Justin Guarini, Katherine Bailess.

Lors d'un congé de mi-session à Miami, une étudiante du Texas s'éprend d'un jeune homme de Pennsylvanie. Intrigue mièvre prétexte à des numéros musicaux sans envergure. Réalisation terne. Interprétation fade.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
20th Century Fox
Kelly, une étudiante du Texas, travaille dans un bar où elle chante à l'occasion. Un jour, deux de ses amies, Alexa et Kaya, lui offrent de les accompagner à Miami car elles ont besoin de sa voiture. Kelly accepte et les trois copines se retrouvent sur les plages ensoleillées pour les vacances scolaires de mi-session. Elles y font la rencontre de trois jeunes hommes de Pennsylvanie qui, comme elles, espèrent bien se payer du bon temps. Kelly est aussitôt attirée par Justin, le plus gentil des trois, qui le lui rend bien. Mais Alexa est jalouse et elle tente par tous les moyens de nuire à leur idylle naissante. Pendant ce temps, Kaya n'a d'yeux que pour le viril Carlos qui est serveur dans un café de l'endroit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film mièvre s'inscrit dans une nouvelle tendance hollywoodienne qui cherche à profiter à outrance du succès d'émissions de télé-réalité ou de variétés en transposant leur concept au grand écran. Après JACKASS - THE MOVIE, THE REAL CANCUN et MALIBU'S MOST WANTED, voici que les deux jeunes vedettes de «The American Idol», Kelly Clarkson et Justin Guarini, se sont vu offrir sur un plateau d'argent une comédie musicale manifestement conçue pour mousser leur carrière naissante. Cette entreprise de marketing repose sur une intrigue passe-partout prétexte à des numéros musicaux totalement dépourvus d'imagination et de vigueur, chorégraphiés de façon routinière et répétitive. Les personnages sont réduits à leur plus simple expression (la candide, le gentil, la naïve, la méchante, le maladroit, le profiteur, etc.), ce qui n'aide en rien des acteurs déjà fades et peu sûrs d'eux-mêmes qui font preuve, en plus, d'un talent limité pour la chanson. Même la réalisation, bien que techniquement au point, se révèle terne et sans intérêt. En fait, il s'agit d'un film de plage comme il s'en faisait dans les années 1960, l'innocence en moins mais la rectitude politique en plus (sans sexe et sans alcool, mais aussi sans sensualité et sans âme).

Texte : André Caron

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