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The Saddest Music in the World

Can. 2003. Comédie dramatique de Guy Maddin avec Isabella Rossellini, Mark McKinney, Maria de Medeiros. En 1933, à Winnipeg, une baronne de la bière lance un concours pour déterminer quelle est la musique la plus triste au monde. Scénario extravagant et imaginatif, mais laborieux par moments. Touches d'humour noir. Esthétique inspirée des films muets, créant une ambiance fantomatique prenante. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 20 septembre 2007)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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The Saddest Music in the World (The Saddest Music in the World)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2003. Comédie dramatique de Guy Maddin avec Isabella Rossellini, Mark McKinney, Maria de Medeiros.

En 1933, à Winnipeg, une baronne de la bière lance un concours pour déterminer quelle est la musique la plus triste au monde. Scénario extravagant et imaginatif, mais laborieux par moments. Touches d'humour noir. Esthétique inspirée des films muets, créant une ambiance fantomatique prenante. Interprétation dans le ton. (sortie en salle: 20 septembre 2007)

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Pays :
Distributeur :
TVA-Films
Récompenses
En 1933, à Winnipeg, la baronne de la bière Lady Port-Huntly, amputée des deux jambes, lance un concours pour déterminer quelle est la musique la plus triste au monde. Rentrant d'un séjour aux États-Unis en compagnie de l'amnésique et nymphomane Narcissa, l'impresario Chester Kent entend bien remporter le premier prix de vingt-cinq mille dollars, en achetant les idées des autres concurrents (mariachis mexicains, chanteurs tziganes, cornemuseurs écossais, etc.). Mais il devra affronter son frère, le violoncelliste «serbe» Roderick, inconsolable depuis la disparition de sa femme et la mort de son fils. Or, leur père, le docteur Fyodor Kent, est responsable de l'état de Lady Port-Huntly, l'amour de sa vie. Pour se faire pardonner, il lui offre deux jambes en verre remplies de bière.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ne dérogeant pas d'un iota de sa marotte, tourner dans les studios de Winnipeg des histoires insolites empruntant l'esthétique des films muets (TALES OF THE GIMLI HOSPITAL, ARCHANGEL, CAREFUL, TWILIGHT OF THE ICE NYMPHS), Guy Maddin offre avec THE SADDEST MUSIC IN THE WORLD son film le plus délirant à ce jour. Adapté d'un scénario original de Kazuo Ishiguro (THE REMAINS OF THE DAY), le récit s'avère hautement extravagant et fort imaginatif, réservant plusieurs gags hilarants ou surprenants. De plus, le concours au centre de l'intrigue donne l'occasion à Maddin de proposer un intéressant florilège de musiques du monde. Il en résulte toutefois une surcharge narrative qui, traitée sans la fluidité souhaitée, rend l'ensemble un peu laborieux à la longue. Par ailleurs, le ton loufoque adopté par Maddin a pour effet d'enlever de la force dramatique aux passages censément émouvants. Mais sur le plan formel, le film est une merveille. Très travaillées, les images passent insensiblement de la couleur à un noir et blanc aux dominantes grises qui confèrent au film une ambiance fantomatique prenante et ce, malgré un montage parfois frénétique. Dominée par l'impériale Isabella Rossellini et le flamboyant Mark McKinney, l'interprétation est en parfaite adéquation avec le ton particulier de l'oeuvre.

Texte : Louis-Paul Rioux

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