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Party Monster

É.-U. 2003. Drame biographique de Fenton Bailey, Randy Barbato avec Macaulay Culkin, Seth Green, Chloe Sevigny. L'ascension et la déchéance de Michael Alig, personnalité marquante de la «club culture» new-yorkaise au milieu des années 1990. Récit mêlant glamour et sordide. Portrait survolté mais superficiel d'un individu flamboyant et instable. Photographie passable. Interprétation inégale.

16 ans +
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Party Monster (Party Monster)

16 ans + 16 ans +

É.-U. 2003. Drame biographique de Fenton Bailey, Randy Barbato avec Macaulay Culkin, Seth Green, Chloe Sevigny.

L'ascension et la déchéance de Michael Alig, personnalité marquante de la «club culture» new-yorkaise au milieu des années 1990. Récit mêlant glamour et sordide. Portrait survolté mais superficiel d'un individu flamboyant et instable. Photographie passable. Interprétation inégale.

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Les Films Séville
Au milieu des années 1990, le jeune Michael Alig, grand prêtre de la «club culture» new-yorkaise, assassine sauvagement son revendeur de drogue avant de faire disparaître le corps. James St. James, le meilleur ami de Michael, entreprend alors de relater dans un livre les faits marquants de l'ascension et de la déchéance de ce dernier. Son récit nous fait découvrir la personnalité flamboyante mais très complexe d'Alig qui, après avoir quitté son patelin pour New York, convainc un tenancier renommé, Peter Gatien, de lui confier la mise en scène de partys décadents et glamour au club Limelight. Rapidement grisé par son succès, Alig monte alors des fêtes de plus en plus extravagantes, mais son tempérament, miné par ses abus de drogues, le pousse bientôt vers des excès incontrôlables.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien connue dans le milieu du cinéma indépendant, la maison Killer Films a souvent financé des projets ayant la culture glam pour thème. C?est donc dans la continuité de films tels que HEDWIG AND THE ANGRY INCH ou VELVET GOLDMINE que s'inscrit ce portrait d'un «club kid» sociopathe, auquel Fenton Bailey et Randy Barbato avaient déjà consacré un documentaire. Mais cette fois, les libertés de la fiction permettent aux cinéastes de faire goûter au spectateur, à grand renfort de costumes tout aussi extravagants les uns que les autres, l'atmosphère morbide et flamboyante de l'univers décadent de Michael Alig, qui n'avait rien à envier aux orgies du «Satyricon». Pourtant, ce film qui souffre d'un certain manque de moyens, arborant une photographie tout juste passable, n'arrive pas à percer son personnage à jour, peut-être, justement, parce qu'il n'y avait rien à dévoiler sous sa façade. Conséquemment, on vibre peu à la performance de Macaulay Culkin, de retour à l'écran après neuf ans d'absence dans un rôle courageusement choisi, mais qui suscite fort peu d'empathie. D'autant plus que ses acolytes, jouant tous dans l'extravagance voulue, lui volent parfois la vedette grâce à des personnages mieux dessinés et surtout plus humains.

Texte : Jean-Philippe Gravel

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