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Mariages!

Fr. 2003. Comédie de moeurs de Valérie Guignabodet avec Chloé Lambert, Jean Dujardin, Mathilde Seigner. Un mariage est l'occasion pour trois couples de différentes générations de s'interroger sur l'engagement et la force du sentiment amoureux. Récit modérément amusant, dispersé et non dénué de clichés. Quelques observations bien senties sur la vie conjugale. Traitement appuyé des passages dramatiques. Réalisation fonctionnelle. Interprétation vivante.

Général
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Mariages! (Mariages!)

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Fr. 2003. Comédie de moeurs de Valérie Guignabodet avec Chloé Lambert, Jean Dujardin, Mathilde Seigner.

Un mariage est l'occasion pour trois couples de différentes générations de s'interroger sur l'engagement et la force du sentiment amoureux. Récit modérément amusant, dispersé et non dénué de clichés. Quelques observations bien senties sur la vie conjugale. Traitement appuyé des passages dramatiques. Réalisation fonctionnelle. Interprétation vivante.

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Johanna, 25 ans, épouse aujourd'hui Benjamin lors d'une noce champêtre. Or, le futur marié a enterré sa vie de garçon la veille sans trop se souvenir de ce qu'il a fait. De plus, son témoin Alex, de dix ans son aîné, n'est guère encourageant, se montrant cynique face à l'institution du mariage. Il faut dire que sa vie de couple avec Valentine bat sérieusement de l'aile. Pendant ce temps, la mère de Johanna, la fébrile Gabrielle, s'assure que la réception sera un succès. Mais elle est quelque peu refroidie en voyant arriver son ex-mari Pierre au bras d'une jeune cantatrice slave. Pour sa part, Micky, la soeur de Gabrielle, supporte en silence les infidélités de son mari Hugo, qui a une liaison avec Valentine. Quant aux parents de Benjamin, ils s'accommodent d'une vie monotone et sans amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les cérémonies de mariage se prêtent bien aux études de moeurs où s'entrecroisent de nombreuses sous-intrigues mettant en scène une galerie de personnages bigarrés, que l'on songe à THE WEDDING de Robert Altman ou au téléfilm LE GRAND JOUR de Jean-Yves Laforce, d'après un scénario de Michel Tremblay. Valérie Guignabodet reprend à son compte cette formule éprouvée, mais avec des résultats inégaux. La réalisatrice se révèle à l'aise dans les moments comiques, réservant quelques dialogues acérés et une utilisation parfois réjouissante des ellipses, mais elle a plus de difficultés avec les scènes dramatiques, traitées de façon beaucoup trop appuyée. De plus, parmi les nombreux personnages, certains ne font que passer, sans que l'on sache trop quel est leur lien avec les mariés. Quoi qu'il en soit, le film propose quelques observations pénétrantes sur les difficultés de la vie en couple, qui confèrent à l'ensemble un ton tantôt douloureusement lucide, tantôt généreusement optimiste. Plutôt effacée, la réalisation négocie tout de même assez habilement les multiples détours du récit. L'interprétation est satisfaisante, dominée par une Miou-Miou impayable en mère stressée.

Texte : Louis-Paul Rioux

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