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Ma voisine danse le ska

Can. 2003. Comédie dramatique de Nathalie Saint-Pierre avec Frédéric Desager, Alexandrine Agostini, Paul Buissonneau. À Montréal, un photographe suicidaire reprend goût à la vie au contact de sa nouvelle voisine qui souffre comme lui de solitude. Récit sympathique, mais plutôt mince et anecdotique. Personnages attachants bien que sans grande épaisseur. Réalisation modeste. Interprétation spontanée. (sortie en salle: 7 novembre 2003)

13 ans +
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Ma voisine danse le ska (Ma voisine danse le ska)

13 ans + 13 ans +

Can. 2003. Comédie dramatique de Nathalie Saint-Pierre avec Frédéric Desager, Alexandrine Agostini, Paul Buissonneau.

À Montréal, un photographe suicidaire reprend goût à la vie au contact de sa nouvelle voisine qui souffre comme lui de solitude. Récit sympathique, mais plutôt mince et anecdotique. Personnages attachants bien que sans grande épaisseur. Réalisation modeste. Interprétation spontanée. (sortie en salle: 7 novembre 2003)

Auguste, un photographe dans la trentaine originaire de la Belgique, vit à Montréal depuis neuf ans. Son existence un peu insouciante bascule lorsque sa femme et sa fille de six ans périssent dans un accident de voiture et que, peu de temps après, son appartement flambe. Auguste songe alors au suicide, mais ce projet est mis sur la glace lorsqu'il fait la connaissance de sa nouvelle voisine Isabel, qui travaille, elle aussi, dans le milieu de la photographie. La jeune femme partage la garde de sa fille Leica, six ans, avec son ex-conjoint. Tous deux contraints à une solitude qu'ils gèrent mal, Auguste et Isabel en viennent à trouver réconfort l'un auprès de l'autre en apprenant à mieux se connaître, même si leur susceptibilité cause parfois des flammèches.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de Nathalie Saint-Pierre s'attache à dépeindre la solitude imposée et le mal-être respectif de deux trentenaires, sans toutefois prétendre au portrait générationnel. Cependant, MA VOISINE DANSE LE SKA ne réussit jamais vraiment à dépasser la simple anecdote. Multipliant les pistes narratives sans n'en mener aucune jusqu'à son terme, le film souffre également de dialogues souvent trop écrits pour atteindre le ton enlevé que les échanges entre les deux protagonistes demandaient. Et même si l'on peut retenir certaines scènes assez amusantes, l'ensemble ne parvient pas à imposer ni un rythme ni une consistance satisfaisantes. En outre, le titre qui promet de beaux instants musicaux ne se révèle n'être qu'un leurre, au regard du manque d'intérêt flagrant des auteurs pour ce genre qu'est le ska. Pourtant, le jeu spontané d'Alexandrine Agostini et Frédéric Desager, de même que la présence assez savoureuse de Paul Buissonneau dans un second rôle, insufflent un certain charme au film.

Texte : Helen Faradji

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