Can. 2003. Comédie dramatique de Nathalie Saint-Pierre avec Frédéric Desager, Alexandrine Agostini, Paul Buissonneau. À Montréal, un photographe suicidaire reprend goût à la vie au contact de sa nouvelle voisine qui souffre comme lui de solitude. Récit sympathique, mais plutôt mince et anecdotique. Personnages attachants bien que sans grande épaisseur. Réalisation modeste. Interprétation spontanée. (sortie en salle: 7 novembre 2003)
À Montréal, un photographe suicidaire reprend goût à la vie au contact de sa nouvelle voisine qui souffre comme lui de solitude. Récit sympathique, mais plutôt mince et anecdotique. Personnages attachants bien que sans grande épaisseur. Réalisation modeste. Interprétation spontanée. (sortie en salle: 7 novembre 2003)
Ce premier long métrage de Nathalie Saint-Pierre s'attache à dépeindre la solitude imposée et le mal-être respectif de deux trentenaires, sans toutefois prétendre au portrait générationnel. Cependant, MA VOISINE DANSE LE SKA ne réussit jamais vraiment à dépasser la simple anecdote. Multipliant les pistes narratives sans n'en mener aucune jusqu'à son terme, le film souffre également de dialogues souvent trop écrits pour atteindre le ton enlevé que les échanges entre les deux protagonistes demandaient. Et même si l'on peut retenir certaines scènes assez amusantes, l'ensemble ne parvient pas à imposer ni un rythme ni une consistance satisfaisantes. En outre, le titre qui promet de beaux instants musicaux ne se révèle n'être qu'un leurre, au regard du manque d'intérêt flagrant des auteurs pour ce genre qu'est le ska. Pourtant, le jeu spontané d'Alexandrine Agostini et Frédéric Desager, de même que la présence assez savoureuse de Paul Buissonneau dans un second rôle, insufflent un certain charme au film.
Texte : Helen Faradji