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Ma Vie sans moi (My Life Without Me)

Can. 2003. Drame psychologique de Isabel Coixet avec Sarah Polley, Mark Ruffalo, Deborah Harry. Apprenant qu'elle est atteinte d'un cancer incurable, une jeune mère de famille dresse la liste des choses qu'elle veut accomplir avant de mourir. Portrait touchant et original d'une femme confrontée à la mort. Climat mélancolique. Style sobre. Rythme lent. Interprétation nuancée de S. Polley.

Général
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Ma Vie sans moi (My Life Without Me)

Général Général

Can. 2003. Drame psychologique de Isabel Coixet avec Sarah Polley, Mark Ruffalo, Deborah Harry.

Apprenant qu'elle est atteinte d'un cancer incurable, une jeune mère de famille dresse la liste des choses qu'elle veut accomplir avant de mourir. Portrait touchant et original d'une femme confrontée à la mort. Climat mélancolique. Style sobre. Rythme lent. Interprétation nuancée de S. Polley.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Récompenses
À Vancouver, Ann, 23 ans, vit modestement avec son mari Don et ses deux enfants dans une petite roulotte installée derrière la maison de sa mère. Alors que Don est sans emploi, Ann travaille la nuit comme préposée à l'entretien dans une université. Après un léger malaise, son médecin lui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer incurable et qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre. Décidant de cacher la vérité aux siens, Ann entreprend de dresser une liste de dix choses à accomplir avant sa mort, dont renouer avec son père qui est en prison, trouver une nouvelle compagne à son mari et prendre soin de son apparence. De plus, comme Don fut son seul amant, Ann décide d'entamer une liaison avec Lee, un homme solitaire qui tombe follement amoureux d'elle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film en anglais, la cinéaste espagnole Isabel Coixet s'est associée à son célèbre compatriote Pedro Almodovar, qui agit ici à titre de producteur. Même si les parallèles peuvent se révéler hasardeux, on perçoit dans MY LIFE WITHOUT ME, tout comme dans les derniers films d'Almodovar, ce même regard magnifié sur la mort qui donne, aux survivants, un sens plus profond à leur vie déboussolée. Dans un style particulièrement sobre, empreint de la grisaille hivernale de la métropole britanno-colombienne, Isabel Coixet livre une vision touchante et originale des derniers moments d'une femme condamnée par la maladie. Le ton y est bien sûr mélancolique, mais sans exclure une certaine candeur, particulièrement dans la description des rapports amoureux. Le récit illustre d'ailleurs moins le parcours médical de la protagoniste que son étonnante renaissance, se voyant forcée de secouer son existence médiocre devant une échéance inéluctable. Il se dégage un désespoir tranquille de la description de ce milieu peu scolarisé et peuplé de personnages désabusés, dont la mère de l'héroïne, interprétée par une étonnante Deborah Harry. Même si les motivations d'Ann ne sont pas toujours très claires, ni entièrement cohérentes, ces lacunes sont compensées par le jeu nuancé et prenant de Sarah Polley.

Texte : André Lavoie

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