É.-U. 2003. Comédie fantaisiste de Joe Dante avec Brendan Fraser, Jenna Elfman, Steve Martin. Le fils d'un agent secret obtient l'aide d'une productrice et des héros de dessins animés Daffy Duck et Bugs Bunny pour délivrer son père qui a été kidnappé. Récit farfelu au rythme frénétique. Avalanche de gags inégalement réussis. Quelques trouvailles et clins d'oeil savoureux. Mariage habile d'animation et de prises de vue réelles. Interprétation agitée.
Le fils d'un agent secret obtient l'aide d'une productrice et des héros de dessins animés Daffy Duck et Bugs Bunny pour délivrer son père qui a été kidnappé. Récit farfelu au rythme frénétique. Avalanche de gags inégalement réussis. Quelques trouvailles et clins d'oeil savoureux. Mariage habile d'animation et de prises de vue réelles. Interprétation agitée.
Pendant toute sa carrière, Joe Dante (THE HOWLING, GREMLINS, MATINEE) a truffé ses films de références aux classiques de Hollywood, en particulier les dessins animés des studios Disney, MGM et Warner Bros. En s'attaquant à un projet comme BACK IN ACTION, qui bat en rappel toute la ménagerie des cartoons de la Warner, le cinéaste a dû se sentir comme un enfant à qui on ouvre les portes d'un magasin de bonbons. Et comme on pouvait s'y attendre, Dante ne rate aucune occasion pour insérer dans ce récit farfelu au rythme frénétique une avalanche de clins d'oeil à des dizaines de films, du PSYCHO de Hitchcock (Bugs Bunny nous refait la scène de la douche) à BATMAN, en passant par tout ce que Hollywood a pu produire en matière de science-fiction de série B. Or, l'enthousiasme palpable du cinéaste ne se traduit pas toujours par des éclats de rire. En effet, cette collection de références et de sketches parodiques ne tient qu'à un mince fil narratif qui manque en soi d'originalité. Et parmi les trouvailles savoureuses se glissent un bon nombre de gags faciles tombant à plat. Mariage habile d'animation et de prises de vue réelles, à la ROGER RABBIT, le film constitue un divertissement agréable, mais sans véritable mordant et sans grande consistance. L'interprétation est agitée, comme tout le reste.
Texte : Martin Girard