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Les Vieux Lions (Secondhand Lions)

É.-U. 2003. Comédie dramatique de Tim McCanlies avec Haley Joel Osment, Michael Caine, Robert Duvall. Dans les années 1960, au Texas, un garçon doit passer les vacances d'été chez deux grands-oncles bourrus au passé d'aventuriers. Récit d'apprentissage léger et souvent amusant. Traitement vivant, bien que parfois trop sirupeux. Photographie et décors très soignés. Excellents interprètes.

Général
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Les Vieux Lions (Secondhand Lions)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie dramatique de Tim McCanlies avec Haley Joel Osment, Michael Caine, Robert Duvall.

Dans les années 1960, au Texas, un garçon doit passer les vacances d'été chez deux grands-oncles bourrus au passé d'aventuriers. Récit d'apprentissage léger et souvent amusant. Traitement vivant, bien que parfois trop sirupeux. Photographie et décors très soignés. Excellents interprètes.

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Dans les années 1960 au Texas, Walter, un garçon taciturne et renfermé, vit seul avec Mae, sa mère frivole. Pressée de se rendre à Las Vegas, cette dernière force Walter à passer les vacances d'été chez Garth et Hub, deux grands-oncles retirés à la campagne qui, parait-il, possèdent une immense fortune cachée quelque part. Sans télé, radio ou téléphone, Walter apprivoise peu à peu ces deux hommes bourrus qui s'amusent à chasser tous les visiteurs. Garth en vient même à raconter au gamin leurs exploits en Afrique durant la Première Guerre mondiale. Il appert que Hub était un vaillant combattant de la Légion étrangère et qu'il est tombé amoureux d'une princesse arabe. Walter doit alors jauger la véracité de ces récits d'aventures extraordinaires à l'aune du comportement insolite des deux vieillards.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les récits de rites de passage pour pré-adolescents sont monnaie courante au cinéma. Celui de SECONDHAND LIONS repose sur une structure narrative éprouvée qui s'avère plutôt sage, surtout dans le premier acte. Ainsi, l'angoisse de ce garçon plongé dans un monde qui lui paraît totalement étranger est traitée avec un peu trop de légèreté, comme si l'auteur avait voulu ménager le spectateur. On sent toutefois la sincérité du cinéaste qui cherche à communiquer un message éloquent et pertinent sur la persévérance et les valeurs fondamentales de la vie, même s'il force un peu trop la note dans le dénouement. Bien qu'elle soit encombrée d'une musique des plus sirupeuses, la réalisation demeure agréable et vivante, surtout dans les flash-back fort amusants relatant les aventures extravagantes des deux oncles au début du siècle dernier. En outre, le film profite d'une photographie et de décors très soignés, en plus de bénéficier d'une équipe d'excellents interprètes, le jeune Osment étant très à l'aise aux côtés de ses partenaires d'expérience.

Texte : André Caron

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