Fr. 2003. Comédie de Thomas Sorriaux, François Desagnat avec Michaël Youn, Vincent Desagnat, Benjamin Morgaine. À la demande du dieu de la blague, six copains tentent de sauver le monde de la morosité en accomplissant onze épreuves farfelues. Transposition française du phénomène américain «Jackass». Suite laborieuse de cascades et de sketches tournés en temps réel et sans trucages. Réalisation brouillonne. Enthousiasme peu contagieux des participants.
À la demande du dieu de la blague, six copains tentent de sauver le monde de la morosité en accomplissant onze épreuves farfelues. Transposition française du phénomène américain «Jackass». Suite laborieuse de cascades et de sketches tournés en temps réel et sans trucages. Réalisation brouillonne. Enthousiasme peu contagieux des participants.
Un an après avoir signé LA BEUZE, comédie de mauvais goût relatant les tribulations du petit-fils illégitime de James Brown, Desagnat, Sorriaux et Youn récidivent en offrant une transposition française du phénomène «Jackass». Mais tandis que leurs alter-ego américains s'adonnaient à des cascades dangereuses, Youn et ses acolytes, surnommés à juste titre les Conards, se livrent à une suite d'activités somme toute assez puériles. De fait, même si certains des défis que relèvent les six hurluberlus peuvent être nocifs pour la santé, la plupart rappellent les blagues de mauvais goût qu'affectionnent les étudiants lors des initiations soulignant la rentrée scolaire. Qui plus est, cette suite de cascades, tournées en temps réel et sans trucages, s'insèrent laborieusement entre des sketches à l'humour douteux où figure le monolithique Dieudonné. S'ajoute à ce film brouillon un clip signé Jan Kounen (DOBERMANN) où les Conards interprètent «Comme des connards» sur l'air de «My Sharona», moment de répit survenant sans transition. Enfin, l'enthousiasme évident des joyeux cascadeurs se révèle assez peu contagieux.
Texte : Manon Dumais