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Les Moins que rien (Matchstick Men)

É.-U. 2003. Comédie policière de Ridley Scott avec Nicolas Cage, Alison Lohman, Sam Rockwell. Un escroc souffrant du trouble obsessionnel compulsif retrouve sa fille adolescente qu'il entraîne dans ses arnaques. Récit modeste mais agréable, réservant un coup de théâtre bien amené. Plusieurs moments cocasses. Rythme parfois un peu mou. Réalisation soignée et élégante. Interprétation solide.

Général
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Les Moins que rien (Matchstick Men)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie policière de Ridley Scott avec Nicolas Cage, Alison Lohman, Sam Rockwell.

Un escroc souffrant du trouble obsessionnel compulsif retrouve sa fille adolescente qu'il entraîne dans ses arnaques. Récit modeste mais agréable, réservant un coup de théâtre bien amené. Plusieurs moments cocasses. Rythme parfois un peu mou. Réalisation soignée et élégante. Interprétation solide.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Arnaqueur prospère à Los Angeles, Roy Waller est toutefois agoraphobe et obsessionnel compulsif. Son nouveau médecin, le docteur Harris Klein, entreprend de chercher les causes de ses névroses dans son passé. Roy en vient alors à se souvenir que son ex-femme était enceinte lorsqu'ils se sont séparés il y a quinze ans. De fait, l'escroc a une fille prénommée Angela, que le docteur Klein parvient à retracer. L'adolescente est tout heureuse de rencontrer enfin son papa, mais celui-ci hésite à lui avouer ses activités illicites. Toutefois, en constatant qu'Angela se montre habile à l'arnaque, il décide de la faire participer à un coup ambitieux concocté avec son complice Frank, dont la victime est le riche homme d'affaires Chuck Frechette. Mais tout ne se passe pas comme prévu.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À côté des récentes superproductions de Ridley Scott (GLADIATOR, HANNIBAL, BLACK HAWK DOWN), MATCHSTICK MEN apparaît bien modeste, déroulant sur un mode plutôt décontracté les tribulations tragicomiques d'un arnaqueur de moyenne envergure aux prises avec une paternité imprévue. Néanmoins, l'ensemble se laisse voir avec plaisir, réservant plusieurs moments cocasses dans la description des manies et obsessions du protagoniste, une relation père-fille assez attendrissante, des passages tendus lorsque les choses se mettent à mal tourner et, pour pimenter le tout, un coup de théâtre bien amené. Il faut toutefois déplorer quelques invraisemblances et un rythme parfois un peu mou, qui donne lieu à certaines longueurs. Fidèle à son habitude, Scott livre une mise en scène soignée et élégante, agrémentée des mélodies de Frank Sinatra et consorts. Par ailleurs, les distorsions de la réalité provoquées par la maladie du héros sont rendues visuellement avec une belle efficacité dramatique. Après le Charlie Kaufman du ADAPTATION de Spike Jonze, Nicolas Cage offre une autre savoureuse prestation d'un être fragile et profondément névrosé. À ses côtés, la jeune Alison Lohman s'en tire avec les honneurs, grâce à un habile mélange de vulnérabilité et de rouerie.

Texte : Louis-Paul Rioux

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