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Les Beaux-Pères (The In-Laws)

É.-U. 2003. Comédie de Andrew Fleming avec Michael Douglas, Albert Brooks, Robin Tunney. Un podologue anxieux est entraîné dans une folle aventure par le futur beau-père de sa fille, un agent de la CIA. Remake spectaculaire et enlevé mais très inégal d'un film de 1979. Certains gags douteux. Réalisation énergique. Interprétation réjouissante.

Général
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Les Beaux-Pères (The In-Laws)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie de Andrew Fleming avec Michael Douglas, Albert Brooks, Robin Tunney.

Un podologue anxieux est entraîné dans une folle aventure par le futur beau-père de sa fille, un agent de la CIA. Remake spectaculaire et enlevé mais très inégal d'un film de 1979. Certains gags douteux. Réalisation énergique. Interprétation réjouissante.

À quelques jours du mariage de sa fille Melissa avec le jeune Mark, le podologue Jerry Peyser fait enfin la connaissance de Steve Tobias, le père du fiancé. Mais le courant est loin de passer entre eux. Or, le lendemain, par un concours de circonstances, le très prudent et phobique Jerry se retrouve dans un avion privé en route pour le nord de la France, en compagnie de l'imprévisible Steve. Il appert que ce dernier est un agent de la CIA qui, avec sa partenaire Angela, cherche à coincer le marchand d'armes français Jean-Pierre Thibodoux, en négociant avec lui la vente d'un sous-marin d'attaque. Pour compliquer les choses, les deux espions sont constamment pourchassés par l'escouade de l'agent du FBI Will Hutchins, qui ne sait rien de leur mission. Et dire que le mariage a lieu dans trois jours!

L’AVIS DE MEDIAFILM

THE IN-LAWS est un remake d'une comédie réalisée en 1979 par Arthur Hiller, avec Alan Arkin et Peter Falk dans les rôles principaux. Or, si le film original apparaissait plutôt bavard, modérément drôle et assez modeste dans sa conception, cette nouvelle version s'avère plus spectaculaire et enlevée, tirant un meilleur parti de l'antagonisme entre les deux beaux-pères. Cependant, l'inspiration comique est très inégale, surtout dans les scènes où le marchand d'armes, un homosexuel maniéré, tente de séduire le podologue qu'il prend pour un redoutable tueur à gages bien membré. On a alors droit à des gags homophobes très datés qui provoquent plus d'embarras que de rire. D'autre part, cette séquence censée se dérouler en France a en fait été tournée sur le bord d'un lac du nord de l'Ontario, avec un résultat bien peu convaincant. Néanmoins, plusieurs situations sont hilarantes, notamment les interventions musclées mais toujours inefficaces de l'escouade du FBI, qui tombe systématiquement dans les pièges de l'agent secret. La mise en scène d'Andrew Fleming (THE CRAFT, DICK) est énergique, quoique parfois trop dispersée, et le rythme demeure soutenu. Albert Brooks se montre à l'aise dans un rôle d'angoissé familier pour lui face à un Michael Douglas qui semble bien s'amuser en émule de James Bond.

Texte : Louis-Paul Rioux

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