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Les Amateurs

Fr. 2003. Comédie de Martin Valente avec Lorant Deutsch, Jalil Lespert, Pascal Légitimus. Dans une banlieue de Paris, les efforts maladroits de deux amis dans la vingtaine pour se faire aimer de deux jeunes étudiantes. Récit sympathique mais sans grande consistance. Quelques développements invraisemblables. Dialogues souvent amusants. Réalisation peu ambitieuse. Interprètes attachants.

Général
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Les Amateurs (Les Amateurs)

Général Général

Fr. 2003. Comédie de Martin Valente avec Lorant Deutsch, Jalil Lespert, Pascal Légitimus.

Dans une banlieue de Paris, les efforts maladroits de deux amis dans la vingtaine pour se faire aimer de deux jeunes étudiantes. Récit sympathique mais sans grande consistance. Quelques développements invraisemblables. Dialogues souvent amusants. Réalisation peu ambitieuse. Interprètes attachants.

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Réalisation :
Dans une cité en banlieue de Paris, le coursier Christophe, 25 ans, s'éprend de Malika, la soeur de son meilleur ami, l'employé de supermarché JP, lequel est amoureux de Maya, une cousine de Christophe. Pour impressionner cette dernière, JP se fait passer pour le fils de son patron; or, celui-ci croit que le jeune homme pourrait effectivement être son fils illégitime et cherche à s'en rapprocher. Pendant ce temps, les deux amis tentent maladroitement de se faire aimer des deux filles, qui sont étudiantes. Tandis que Christophe se met à lire pour plaire à Malika, JP emprunte la rutilante voiture du caïd local afin d'épater Maya. Mais il se retrouve alors mêlé à un hold-up dans la banque où Christophe vient d'être embauché comme agent de sécurité.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Reprenant la trame de son court métrage TA SOEUR, réalisé en 2000, Martin Valente a greffé diverses histoires à ce qui n'était au départ qu'un dialogue entre deux potes peu dégourdis vivant dans une cité de banlieue plus tranquille que la moyenne. Il en résulte un premier long métrage assez sympathique mais sans grande consistance. En effet, certains développements sont invraisemblables, surtout ceux concernant le braquage raté, tandis que le personnage névrosé du caïd de quartier sent le réchauffé et la sous-intrigue de la quête du supposé père naturel est mollement exploitée. En outre, la réalisation, bien que compétente, manque d'ambition. Restent les amusants dialogues entre les deux protagonistes paumés, incarnés de manière attachante par Lorant Deutsch et Jalil Lespert.

Texte : Louis-Paul Rioux

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