H.-K. 2003. Comédie fantaisiste de Gordon Chan avec Jackie Chan, Lee Evans, Claire Forlani. Un policier de Hong Kong devient le protecteur d'un enfant possédant un médaillon aux pouvoirs surnaturels convoité par un gangster mégalomane. Scénario convenu, souvent confus et d'une inspiration comique limitée. Cascades et combats parfois décoiffants. Effets spéciaux manquant d'impact. Interprétation inégale.
Un policier de Hong Kong devient le protecteur d'un enfant possédant un médaillon aux pouvoirs surnaturels convoité par un gangster mégalomane. Scénario convenu, souvent confus et d'une inspiration comique limitée. Cascades et combats parfois décoiffants. Effets spéciaux manquant d'impact. Interprétation inégale.
Précisons tout d'abord que THE MEDALLION n'est pas un film hollywoodien mais bien une production de Hong Kong, d'où le caractère plutôt brouillon du scénario et le manque d'impact de certains effets spéciaux à des moments cruciaux du récit. Il faut dire aussi que le réalisateur Gordon Chan a été sommé de couper 30 minutes à sa version initiale, ce qui pourrait expliquer les nombreuses confusions au sein de l'intrigue ainsi que les trop brusques transitions entre certaines scènes. Pour le reste, le scénario apparaît convenu, empruntant des éléments à THE GOLDEN CHILD et d'autres au récent THE TUXEDO, dans lequel Jackie Chan se voyait également doté de pouvoirs fantastiques lui permettant de se livrer à des prouesses extravagantes. De manière générale, les auteurs font montre d'une inspiration comique limitée, en particulier dans certains dialogues qui échouent lourdement dans leur tentative d'humour à double sens. Néanmoins, plusieurs combats et cascades, surtout dans la première partie, s'avèrent décoiffants et souvent amusants, grâce à un Jackie Chan encore très agile à l'approche de la cinquantaine. Mais son vis-à-vis Lee Evans, en agent d'Interpol maladroit et irascible, adopte un style de jeu clownesque vite lassant. Quant à Claire Forlani, elle s'avère peu crédible dans le rôle de la petite amie du héros.
Texte : Louis-Paul Rioux