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Le Fils d'Élias (El Abrazo Partido)

Arg. 2003. Comédie dramatique de Daniel Burman avec Daniel Hendler, Adriana Aizemberg, Jorge D'Elia. À Buenos Aires, un jeune décrocheur s'interroge sur les raisons qui ont poussé son père à quitter sa famille pour s'établir en Israël. Scénario morcelé en plusieurs intrigues parallèles avec de nombreux personnages pittoresques. Réalisation souple d'un style parfois documentaire. Jeu spontané des interprètes.

Général
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Le Fils d'Élias (El Abrazo Partido)

Général Général

Arg. 2003. Comédie dramatique de Daniel Burman avec Daniel Hendler, Adriana Aizemberg, Jorge D'Elia.

À Buenos Aires, un jeune décrocheur s'interroge sur les raisons qui ont poussé son père à quitter sa famille pour s'établir en Israël. Scénario morcelé en plusieurs intrigues parallèles avec de nombreux personnages pittoresques. Réalisation souple d'un style parfois documentaire. Jeu spontané des interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Distributeur :
Atopia
Récompenses
Ariel, 30 ans, a abandonné ses études et donne un coup de main à sa mère Sonia dans sa boutique de lingerie d'un centre commercial de Buenos Aires. Elias, son père, a quitté l'Argentine peu avant sa naissance pour aller participer en Israël à la guerre de Kippour, dont il n'est jamais revenu. Voulant partir à son tour pour fuir sa vie ennuyeuse, Ariel tente d'obtenir un passeport polonais, ses grands-parents étant originaires de ce pays. Mais ses certitudes au sujet de l'héroïsme de son père s'effondrent lorsqu'il découvre que ce dernier est parti plusieurs mois avant le déclenchement de la guerre. Le ressentiment d'Ariel grandit lorsqu'il apprend qu'Elias est de retour à Buenos Aires.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Afin d'exacerber le drame existentiel de son héros, le cinéaste Daniel Burman a plongé celui-ci dans la tourmente d'un quartier populaire juif de Buenos Aires, peuplé de gens de tous âges, issus de toutes les cultures. Les tiraillements d'Ariel, son indécision chronique, sont en fait le miroir de son milieu écartelé entre les regrets du passé et l'inquiétude face à l'avenir, sentiments que symbolise le centre commercial en décrépitude. Caméra à l'épaule, le cinéaste traque avec une certaine fébrilité les déplacements du jeune homme, accentuant ainsi son comportement erratique. Ce dernier croise une foule de personnages pittoresques, d'une vérité si grande et d'une spontanéité telle qu'ils semblent avoir été arrachés au réel. Bien que le récit s'éparpille, donnant à la quête de vérité d'Ariel un aspect parfois anodin, le film dresse un portrait original, et nullement pessimiste, d'une jeunesse égarée en quête de modèles.

Texte : André Lavoie

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