É.-U. 2003. Drame fantastique de Stephen Norrington avec Sean Connery, Naseeruddin Shah, Peta Wilson. En 1899, une association de justiciers aux talents peu communs lutte contre un criminel mégalomane qui menace de détruire la ville de Venise. Adaptation décevante d'une bande dessinée mettant en vedette des héros de la littérature populaire du XIXe siècle. Scénario fourre-tout. Conception visuelle assez imaginative. Interprétation valable.
En 1899, une association de justiciers aux talents peu communs lutte contre un criminel mégalomane qui menace de détruire la ville de Venise. Adaptation décevante d'une bande dessinée mettant en vedette des héros de la littérature populaire du XIXe siècle. Scénario fourre-tout. Conception visuelle assez imaginative. Interprétation valable.
Bénéficiant d'un budget confortable, le réalisateur de BLADE s'attaque à l'adaptation d'une autre bande dessinée au concept assez délirant. On y raconte les exploits d'une association de justiciers qui sont en fait des personnages célèbres de la littérature populaire du XIXe siècle. Difficile de croire qu'avec des héros tirés de romans écrits par Henry Rider Haggard, Bram Stoker, Robert Louis Stevenson, Oscar Wilde, Mark Twain, H.G. Wells et Jules Verne, on puisse se retrouver avec une histoire manquant de saveur. Or, c'est malheureusement le cas avec ce film boursouflé dont l'intrigue fourre-tout progresse de façon chaotique, voire incohérente. Étonnamment, même les personnages manquent de personnalité. Il faut dire que la pauvreté des dialogues, parsemés de répliques au mordant émoussé, n'aide en rien. Ramassis de clichés propres aux films d'aventures, d'espionnage et de science-fiction, l'intrigue est toutefois émaillée ici et là de quelques trouvailles heureuses, en plus de donner lieu à un déploiement de décors et d'accessoires imaginatifs. Mais ces qualités sont noyées dans une réalisation plutôt confuse, en particulier lors des scènes d'action. Dans de telles conditions, les interprètes ne parviennent évidemment pas à tirer leur épingle du jeu, malgré tout leur talent. Et pourquoi ce titre, puisqu'une femme fait partie de la Ligue?
Texte : Martin Girard