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La Fille de mon patron (My Boss's Daughter)

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de David Zucker avec Ashton Kutcher, Tara Reid, Terence Stamp. La soirée d'enfer vécue par un jeune homme chargé de garder la maison de son patron, alors qu'il croyait avoir rendez-vous avec la fille de ce dernier. Scénario trop extravagant et dispersé pour emporter l'adhésion. Quelques gags amusants. Réalisation alerte. Interprétation dans le ton.

Général
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La Fille de mon patron (My Boss's Daughter)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de David Zucker avec Ashton Kutcher, Tara Reid, Terence Stamp.

La soirée d'enfer vécue par un jeune homme chargé de garder la maison de son patron, alors qu'il croyait avoir rendez-vous avec la fille de ce dernier. Scénario trop extravagant et dispersé pour emporter l'adhésion. Quelques gags amusants. Réalisation alerte. Interprétation dans le ton.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Employé d'une maison d'édition, Tom Stansfield est attiré par sa collègue Lisa, la fille de son patron, le sévère Jack Taylor. Un jour, ce dernier convoque Tom à son bureau et, durant la conversation, l'employé intimidé cause sans le vouloir le renvoi de la secrétaire Audrey. Ce même soir, à la suite d'un quiproquo, Tom se retrouve avec la lourde responsabilité de garder la maison de son employeur, pendant que Lisa sort avec son petit ami Hans. Les choses s'enveniment lorsque se pointent le frère de Lisa, un irresponsable mêlé à un trafic de drogue, puis Audrey, venue supplier Jack de la reprendre. Or, en constatant l'absence du propriétaire, l'ex-secrétaire invite des amis à faire la fête, au désespoir de Tom. Entre temps, ce dernier voit revenir avec plaisir Lisa, qui a rompu avec Hans.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar des comédies des frères Farrelly, ce film du vieux routier David Zucker (AIRPLANE!, NAKED GUN, BASEKETBALL) carbure aux gags outranciers visant de façon très consciente à repousser les limites du politiquement incorrect. Ainsi, on se moque avec aplomb des Noirs obèses, des gays, des handicapés, etc., sans oublier les animaux, qui passent eux aussi un mauvais quart d'heure. Mais la recette commence sérieusement à sentir le réchauffé. Les situations sont tirées par les cheveux et les gags qu'ils provoquent ne font rire que très occasionnellement. Tout cela pour en arriver à un dénouement sans surprise qui aurait gagné à être plus cynique. Néanmoins, l'ensemble est mené de façon alerte, sans temps mort, même si la réalisation ne se distingue pas par son audace. Terence Stamp est savoureux dans le rôle du patron odieux et extrêmement exigeant, volant la vedette à un Ashton Kutcher sans relief en grand dadais bonasse qui apprendra à se faire respecter. Quant aux autres interprètes, ils semblent beaucoup s'amuser.

Texte : Louis-Paul Rioux

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