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L'Immortalité en fin de compte (L'immortalité en fin de compte)

Can. 2003. Documentaire de Pascale Ferland . Évocation de la vie et de l'oeuvre de trois créateurs d'art brut québécois qui doivent composer avec l'incompréhension de leur entourage. Hommage à la détermination de gens simples animés d'une grande ferveur créatrice. Approche sensible d'un art marginal. Témoignages parfois redondants et empreints d'un certain misérabilisme. (sortie en salle: 22 mai 2008)

Général
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L'Immortalité en fin de compte (L'immortalité en fin de compte)

Général Général

Can. 2003. Documentaire de Pascale Ferland .

Évocation de la vie et de l'oeuvre de trois créateurs d'art brut québécois qui doivent composer avec l'incompréhension de leur entourage. Hommage à la détermination de gens simples animés d'une grande ferveur créatrice. Approche sensible d'un art marginal. Témoignages parfois redondants et empreints d'un certain misérabilisme. (sortie en salle: 22 mai 2008)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Cinéma libre
Producteurs :
Dans certains villages québécois, des oeuvres frappent l'oeil de par leurs couleurs, leurs formes et leurs proportions. Elles représentent le travail acharné de créateurs d'art brut, des gens simples qui ignorent les grands courants de l'histoire de l'art. Leur passion a provoqué incompréhension et hostilité dans leur entourage et piqué la curiosité de la réalisatrice Pascale Ferland, qui a rencontré trois de ces créateurs. Lionel Thériault a transformé la ferme familiale en véritable musée à ciel ouvert, illégalement aux dires de certains. Léonce Durette a fait de sa maison une immense sculpture, au grand désarroi de son épouse. Quant à Roger Ouellette, décédé en 1999, sa fille tente de préserver ses gigantesques statues de l'usure du temps.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier long métrage documentaire, la réalisatrice Pascale Ferland s?est intéressée aux infatigables d?un art marginal. Parcourant différentes régions du Québec, elle nous fait découvrir trois créateurs d?art brut, dont l?un décédé depuis 1999, qui est évoqué avec émotion par son épouse et sa fille. Même si ces artistes en herbe se distinguent par les matériaux utilisés, les proportions étonnantes de leurs oeuvres et une utilisation abusive de certains éléments, par exemple une abondance de drapeaux du Canada, ils se rejoignent dans la simplicité de leur discours et le mépris qu?ils doivent essuyer dans leur milieu. Jamais Pascale Ferland ne cède à la condescendance, se montrant attentive à leurs propos, à l'occasion décousus, redondants et teintés de misérabilisme, mais à d'autres moments d?une naïveté parfois amusante. Loin de ridiculiser la démarche de ces créateurs, la réalisatrice veut rendre hommage à leur énergie débordante ainsi qu?à leur détermination à surmonter les obstacles: insultes, poursuites judiciaires, lettres anonymes, etc. Cette approche permet au spectateur de juger par lui-même une démarche artistique pour le moins hétéroclite.

Texte : André Lavoie

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