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L'École de la vie (How to Deal)

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de Clare Kilner avec Mandy Moore, Allison Janney, Trent Ford. Les déboires sentimentaux d'une femme divorcée et de ses deux filles, l'une fiancée à un riche garçon et l'autre en pleine crise d'adolescence. Scénario anecdotique et banal. Mélange préformaté d'humour un peu fade, de romance attendue et de mélo forcé. Réalisation aussi léchée qu'anonyme. Interprétation sincère.

Général
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L'École de la vie (How to Deal)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de Clare Kilner avec Mandy Moore, Allison Janney, Trent Ford.

Les déboires sentimentaux d'une femme divorcée et de ses deux filles, l'une fiancée à un riche garçon et l'autre en pleine crise d'adolescence. Scénario anecdotique et banal. Mélange préformaté d'humour un peu fade, de romance attendue et de mélo forcé. Réalisation aussi léchée qu'anonyme. Interprétation sincère.

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Réalisation :
Halley Martin n'a que dix-sept ans et déjà elle éprouve du désenchantement face aux choses de l'amour. C'est donc avec un certain cynisme qu'elle accueille le divorce de ses parents et l'annonce du prochain mariage de sa soeur Ashley avec un garçon issu d'un milieu aisé. L'adolescente est bien contente de savoir que sa meilleure amie Scarlett a trouvé le garçon parfait en la personne du joueur de football Michael, mais pour sa part, elle préfère ne pas répondre aux avances du gentil Macon, un camarade de classe qui aimerait bien devenir son petit ami. Elle finit pourtant par accepter de le fréquenter, mais sans attache sentimentale. Or, le coeur a ses raisons que la raison ne connaît pas...

L’AVIS DE MEDIAFILM

Passant du drame sentimental à la comédie de moeurs sans jamais parvenir à imposer un ton original ou une structure narrative intéressante, HOW TO DEAL collectionne les observations banales sur des thèmes déjà maintes fois éprouvés dans les innombrables portraits d'adolescents du cinéma hollywoodien préformaté. Ponctué ici et là de quelques coups de théâtre mélodramatiques, le scénario progresse laborieusement au fil des scènes attendues de disputes, parfois assorties de ruptures, puis de réconciliations entre les héros. Quant à l'humour, plutôt tiède, il repose essentiellement sur le caractère pittoresque plutôt fabriqué de certains personnages, comme cette grand-mère qui fume de la marijuana. De l'écriture à la réalisation, tout sonne un peu faux dans cette production routinière, dont la facture visuelle s'avère assez léchée, mais aussi anonyme qu'un épisode de série télévisée standard. Les interprètes jouent avec sincérité, voire un certain charme, malgré le peu de profondeur psychologique du scénario.

Texte : Martin Girard

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