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L'Amour n'a pas de prix (Love Don't Cost a Thing)

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de Troy Beyer avec Nick Cannon, Christina Milian, Steve Harvey. Une adolescente jolie et branchée accepte de se faire passer pour la petite amie d'un garçon impopulaire qui lui a rendu un service. Remake banal et prévisible du film "Can't Buy Me Love". Personnages souvent caricaturaux. Réalisation routinière. Interprétation forcée.

Général
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L'Amour n'a pas de prix (Love Don't Cost a Thing)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie sentimentale de Troy Beyer avec Nick Cannon, Christina Milian, Steve Harvey.

Une adolescente jolie et branchée accepte de se faire passer pour la petite amie d'un garçon impopulaire qui lui a rendu un service. Remake banal et prévisible du film "Can't Buy Me Love". Personnages souvent caricaturaux. Réalisation routinière. Interprétation forcée.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Alvin Johnson figure parmi les élèves les plus brillants de son école secondaire. Or, bien que sympathique et plutôt beau garçon, il est rejeté par tous les jeunes branchés du campus. Mais cette situation déprimante pourrait prendre fin grâce à la populaire Paris Morgan. Ayant bousillé la voiture de sa mère dans un accident, Paris accepte qu'Alvin achète les pièces nécessaires et qu'il répare lui-même le véhicule. En échange, la jeune fille consent à se faire passer pour la petite amie de son bienfaiteur. Du coup, les autres élèves voient Alvin sous un nouveau jour, le trouvant plus cool et fréquentable. Mais cette nouvelle popularité monte à la tête de l'adolescent, qui devient arrogant et méprisant envers ses anciens amis, compromettant ainsi ses chances d'une véritable relation amoureuse avec Paris.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce film est un remake banal et prévisible du CAN'T BUY ME LOVE (1987) de Steve Rash, qui mettait en vedette Patrick Dempsey. Déjà que l'original ne révolutionnait en rien les conventions de la comédie sentimentale, il était sans doute illusoire de s'attendre à quelque chose d'original avec cette reprise du même sujet. La seule particularité de LOVE DON'T COST A THING est de se dérouler dans un milieu afro-américain (passablement stéréotypé), le film étant visiblement destiné au public noir. L'humour caricatural, principalement à saveur sexuelle (à la manière de la série AMERICAN PIE) ne génère malheureusement aucun gag mémorable. Rien à signaler non plus du côté de la trajectoire romantique de l'intrigue, dont le parcours s'avère ultraprévisible. Bien qu'assez vivante par moments, la réalisation n'en demeure pas moins fort routinière. Quant à l'interprétation, elle apparaît le plus souvent forcée.

Texte : Martin Girard

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