É.-U. 2003. Comédie de David McNally avec Jerry O'Connell, Anthony Anderson, Estella Warren. Deux amis de Brooklyn parcourent le désert australien pour retrouver un kangourou les ayant dépouillés d'une grosse somme destinée à un malfrat. Péripéties répétitives à l'humour cru et simpliste. Réalisation sans finesse. Quelques trucages amusants. Cabotinage agaçant des deux vedettes.
Deux amis de Brooklyn parcourent le désert australien pour retrouver un kangourou les ayant dépouillés d'une grosse somme destinée à un malfrat. Péripéties répétitives à l'humour cru et simpliste. Réalisation sans finesse. Quelques trucages amusants. Cabotinage agaçant des deux vedettes.
Le seul élément qui s'avère quelque peu original dans ce récit à l'humour cru et simpliste est le personnage du kangourou, sorte de croisement entre le Skippy de la populaire série télé et le Scooby-Doo de synthèse récemment vu au grand écran. Hormis ce détail, KANGAROO JACK s'avère un stupide film de poursuites en automobile mettant en vedette un tandem d'idiots profonds rappelant celui de DUMB AND DUMBER. La réalisation de David McNally (COYOTE UGLY) s'avère dépourvue de la moindre finesse. Devant cet enchaînement de péripéties répétitives, le spectateur peut toujours en profiter pour admirer le désert australien, en attendant les apparitions salutaires du marsupial. Heureusement, ce dernier, qui parle, chante et danse dans une scène onirique et peu avant le générique final, est animé de façon assez réussie. Mais il ne peut pas faire oublier le cabotinage agaçant de Jerry O'Connell et Anthony Anderson. Pendant que Christopher Walken se parodie pour la énième fois et qu'Estella Warren joue sans conviction la jolie potiche de service, Bill Hunter gaspille son talent dans un rôle insignifiant d'ivrogne.
Texte : Manon Dumais