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Je reste!

Fr. 2003. Comédie sentimentale de Diane Kurys avec Sophie Marceau, Vincent Pérez, Charles Berling. Se pliant depuis des années aux mille et un caprices de son mari égoïste et infidèle, une femme décide de le rejeter, mais il refuse de partir. Énième variation sur le thème du triangle amoureux. Début prometteur mais rythme défaillant par la suite. Mise en scène conventionnelle. Jeu inégal d'acteurs confirmés.

Général
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Je reste! (Je reste!)

Général Général

Fr. 2003. Comédie sentimentale de Diane Kurys avec Sophie Marceau, Vincent Pérez, Charles Berling.

Se pliant depuis des années aux mille et un caprices de son mari égoïste et infidèle, une femme décide de le rejeter, mais il refuse de partir. Énième variation sur le thème du triangle amoureux. Début prometteur mais rythme défaillant par la suite. Mise en scène conventionnelle. Jeu inégal d'acteurs confirmés.

Mariée depuis plus de dix ans avec Bertrand, un obsédé du vélo arriviste et égoïste qui la trompe sans vergogne avec des hôtesses de l'air lors de ses déplacements à l'étranger, Marie-Do se soumet néanmoins à tous ses caprices, sacrifiant sa propre carrière. Mais un jour, après avoir fait la connaissance du scénariste Antoine et être tombée sous son charme, elle en a assez. Étant propriétaire de l'appartement parisien qu'elle habite avec Bertrand et leur jeune fils, elle s'empresse de mettre son goujat de mari à la porte. Réalisant ses torts comme père et comme époux, celui-ci se réfugie chez ses beaux-parents et décide de reconquérir sa femme en restant présent dans sa vie. Ce faisant, il développe une complicité avec Antoine, qui a entrepris d'écrire un scénario inspiré de cette crise conjugale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le début prometteur de JE RESTE! laissait poindre l'espoir de retrouver la verve qui caractérisait les films de jeunesse de la réalisatrice (DIABOLO MENTHE et COCKTAIL MOLOTOV) ou ses oeuvres de maturité, telles les comédies dramatiques sur la famille ou le couple LA BAULE-LES PINS et APRÈS L'AMOUR. Toutefois, une mise en abyme scénaristique, gracieuseté de Florence Quentin, qui a coécrit les trois premiers longs métrages d'Étienne Chatiliez, contribue à causer une imparable chute de rythme dans la deuxième moitié de cette énième variation sur le triangle amoureux, figure dramatique si chère au cinéma français. Et malheureusement, ni les rebondissements, assez prévisibles, ni le ressort comique, qui se relâche à force de redites, et encore moins la mise en scène, plutôt conventionnelle, ne permettent au film de se remettre en selle sur le plan de l'originalité. Dans le rôle d'un être suprêmement égocentrique et plus abject que nature, Vincent Perez vole littéralement la vedette à Sophie Marceau, qui ne semble pas très à l'aise dans la peau d'une épouse soumise qui se découvre enfin la volonté de s'émanciper. Quant à Charles Berling, à l'instar de son personnage, il perd très vite son potentiel de séduction.

Texte : Jean Beaulieu

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