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Japanese Story

Aust. 2003. Drame sentimental de Sue Brooks avec Toni Collette, Gotaro Tsunashima, Matthew Dyktynski. Obligée de guider un homme d'affaires japonais dans le désert, une ingénieure solitaire en vient à nouer une idylle avec lui. Récit doux-amer scindé en deux parties aux tons très distincts. Quelques raccourcis dans le scénario. Décors naturels bien exploités. Réalisation satisfaisante. Interprétation de qualité.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Japanese Story (Japanese Story)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Aust. 2003. Drame sentimental de Sue Brooks avec Toni Collette, Gotaro Tsunashima, Matthew Dyktynski.

Obligée de guider un homme d'affaires japonais dans le désert, une ingénieure solitaire en vient à nouer une idylle avec lui. Récit doux-amer scindé en deux parties aux tons très distincts. Quelques raccourcis dans le scénario. Décors naturels bien exploités. Réalisation satisfaisante. Interprétation de qualité.

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Réalisation :
Travaillant à Perth pour une entreprise de logiciels spécialisée en géophysique, l'ingénieure-géologue Sandy Edwards se voit malgré elle dans l'obligation de gérer le séjour de l'homme d'affaires japonais Hiromitsu Tachibana, un client potentiel qui souhaite se rendre dans le désert australien de Pilbara. Le premier contact se passe plutôt mal. Sandy, célibataire esclave de son travail, trouve le Japonais froid, peu volubile et sexiste, tandis que lui la considère comme une femme impolie, arrogante et peu intéressante. Or, au cours de leur périple, leur véhicule s'enlise sur la route en plein milieu de nulle part. Ils apprennent alors à s'apprécier et en viennent même à nouer une idylle. Mais un événement inattendu viendra changer le cours des choses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Faisant suite à l'inédit ROAD TO NHILL, ce second long métrage de la réalisatrice australienne Sue Brooks ressasse un thème maintes fois traité au cinéma: les tribulations de deux personnes aux caractères opposés qui finissent par développer une grande complicité. De même, un peu comme dans LOST IN TRANSLATION de Sofia Coppola, on souligne avec un certain humour les différences culturelles entre les Occidentaux et les Orientaux. Si la première partie, en forme de road-movie un peu lent, accumule des scènes assez convenues, le virage opéré dans la seconde partie change la donne, tant dans le ton que dans l'intensité des sentiments dépeints, pour culminer sur une touchante scène d'adieu. L'habillage musical du film ainsi que le caractère spectaculaire de l'arrière-pays australien ajoutent un lyrisme particulier à une intrigue qui n'évite pas certains raccourcis et à une réalisation tout au plus satisfaisante. Trop souvent confinée à des rôles secondaires, Toni Collette, l'inoubliable vedette de MURIEL'S WEDDING, révèle une fois de plus au grand jour son immense registre dramatique pour exprimer une gamme d'émotions variées, tandis que son partenaire japonais offre un contrepoint physique et psychologique de qualité.

Texte : Jean Beaulieu

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