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Il est plus facile pour un chameau...

Fr. 2003. Comédie dramatique de Valeria Bruni Tedeschi avec Valeria Bruni Tedeschi, Chiara Mastroianni, Marysa Borini. Se sentant coupable de son immense richesse, une dramaturge en herbe compose difficilement avec divers aspects de sa vie. Récit éparpillé à saveur autobiographique. Réflexions intéressantes sur le rapport à l'argent. Mélange de fantaisie, de tendresse et d'humour pince-sans-rire. Quelques maladresses. Interprétation satisfaisante.

Général
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Il est plus facile pour un chameau... (Il est plus facile pour un chameau...)

Général Général

Fr. 2003. Comédie dramatique de Valeria Bruni Tedeschi avec Valeria Bruni Tedeschi, Chiara Mastroianni, Marysa Borini.

Se sentant coupable de son immense richesse, une dramaturge en herbe compose difficilement avec divers aspects de sa vie. Récit éparpillé à saveur autobiographique. Réflexions intéressantes sur le rapport à l'argent. Mélange de fantaisie, de tendresse et d'humour pince-sans-rire. Quelques maladresses. Interprétation satisfaisante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Les Films Séville
Récompenses
Issue d'une richissime famille italienne qui a émigré en France dans les années 1970 par crainte du terrorisme, Federica se sent coupable de bénéficier d'une si grande fortune. Ce malaise l'empêchant de vivre une relation amoureuse sereine avec le gauchiste Pierre, qui désire un enfant d'elle, Federica se remet en question lorsque surgit par hasard Philippe, un ex-amant. Par ailleurs, la jeune femme a des rapports tendus avec sa soeur cadette Bianca, musicienne au caractère à l'opposé du sien, qui lui envie l'affection privilégiée que lui porte leur père. Dramaturge en herbe voyant son travail constamment refusé, Federica cherche réconfort auprès d'un curé quelque peu perplexe ou se refugie dans son imaginaire. Mais le jour où son père tombe gravement malade, elle resserre les liens avec sa famille.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Actrice d'origine italienne fort appréciée mais d'une nature peu flamboyante, Valeria Bruni-Tedeschi réalise un premier long métrage qui ressemble à sa vie, tout en donnant libre cours à sa fantaisie. Se disant ouvertement influencée par les cinéastes qui l'ont dirigée, notamment Noémie Lvovsky, coscénariste du film, la comédienne passée derrière la caméra livre un témoignage sincère confinant à l'autoportrait. Il s'en dégage une oeuvre au ton personnel mais pas parfaitement aboutie, laissant au jour certaines maladresses et ruptures de rythme. Nommément, les courtes séquences d'animation n'apportent pas de véritable liant à un récit déjà assez éparpillé. Par contre, une tendresse envers les personnages, un humour pince-sans-rire et une sensibilité à fleur de peau compensent pour ces menus accrocs. Développant ses thèmes à partir d'une célèbre parole de l'Évangile, la réalisatrice dispense des réflexions intéressantes sur le rapport à l'argent et clôt son film sur une métaphore réjouissante. Quant à l'interprétation d'ensemble, elle s'avère satisfaisante. Pour l'anecdote, la mère de la réalisatrice campe le rôle de la mère de Federica, tandis que celui de Bianca est tenu avec brio par Chiara Mastroianni, qui se réapproprie un personnage associé à la chanteuse et ex-top model Carla Bruni, soeur de Valeria.

Texte : Jean Beaulieu

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