All. 2003. Drame d'horreur de Uwe Boll avec Jonathan Cherry, Jürgen Prochnow, Ellie Cornell. Venus sur une île pour participer à un rave, des étudiants découvrent que l'endroit est infesté de morts-vivants. Récit simpliste et rempli de clichés, inspiré d'un jeu vidéo. Personnages grossièrement dessinés. Dialogues ineptes. Tension dramatique nulle. Mise en scène sans inspiration. Interprétation médiocre.
Venus sur une île pour participer à un rave, des étudiants découvrent que l'endroit est infesté de morts-vivants. Récit simpliste et rempli de clichés, inspiré d'un jeu vidéo. Personnages grossièrement dessinés. Dialogues ineptes. Tension dramatique nulle. Mise en scène sans inspiration. Interprétation médiocre.
Les longs métrages «inspirés» par des jeux vidéo dissimulent rarement leur nature hybride de produits dérivés à visée promotionnelle. Or, si des films comme TOMB RAIDER suscitent un légitime plaisir coupable, HOUSE OF THE DEAD s'impose comme un exemple de ce que le genre peut générer de pire. Outre de nombreuses scènes de nudité souvent gratuites, ce drame d'horreur se résume essentiellement à une enfilade d'affrontements armés entre des personnages grossièrement esquissés et une horde de zombies aussi nombreux qu'anonymes. Desservi par de mauvais dialogues et une interprétation médiocre, HOUSE OF THE DEAD suit un parcours numéroté aussi dépourvu d'ironie que de tension dramatique. En outre, le film intercale, au sein de l'action proprement dite, bon nombre d'images tirées directement du jeu produit par Sega, dont on voit flotter la bannière au-dessus des ravers dans l'une des toutes premières scènes. Ce qui en dit long sur ce produit bassement mercantile et ultimement raté.
Texte : Jean-Philippe Gravel