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House of the Dead: Le Jeu ne fait que commencer (House of the Dead)

All. 2003. Drame d'horreur de Uwe Boll avec Jonathan Cherry, Jürgen Prochnow, Ellie Cornell. Venus sur une île pour participer à un rave, des étudiants découvrent que l'endroit est infesté de morts-vivants. Récit simpliste et rempli de clichés, inspiré d'un jeu vidéo. Personnages grossièrement dessinés. Dialogues ineptes. Tension dramatique nulle. Mise en scène sans inspiration. Interprétation médiocre.

13 ans + (horreur)
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House of the Dead: Le Jeu ne fait que commencer (House of the Dead)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

All. 2003. Drame d'horreur de Uwe Boll avec Jonathan Cherry, Jürgen Prochnow, Ellie Cornell.

Venus sur une île pour participer à un rave, des étudiants découvrent que l'endroit est infesté de morts-vivants. Récit simpliste et rempli de clichés, inspiré d'un jeu vidéo. Personnages grossièrement dessinés. Dialogues ineptes. Tension dramatique nulle. Mise en scène sans inspiration. Interprétation médiocre.

Genre :
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Cinq étudiants s'embarquent sur un bateau de pêcheurs à destination de l'île de San Juan, où doit se dérouler un immense rave. Mais à leur arrivée, les jeunes constatent que le site de l'événement est dévasté et pratiquement désert. Il appert que la célébration a été brutalement interrompue par une attaque de dangereux zombies et les quelques ravers qui ont survécu se sont réfugiés dans une maison abandonnée. Après avoir repoussé une offensive des morts-vivants, le capitaine du bateau raconte aux étudiants la légende de San Juan, que l'on surnomme à juste titre "l'Isla del Muerte". Peu rassurés et dans l'impossibilité de repartir, les jeunes se réfugient à leur tour dans la vieille demeure, qui s'avère toutefois presque aussi terrifiante que les zombies qui tentent d'y pénétrer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les longs métrages «inspirés» par des jeux vidéo dissimulent rarement leur nature hybride de produits dérivés à visée promotionnelle. Or, si des films comme TOMB RAIDER suscitent un légitime plaisir coupable, HOUSE OF THE DEAD s'impose comme un exemple de ce que le genre peut générer de pire. Outre de nombreuses scènes de nudité souvent gratuites, ce drame d'horreur se résume essentiellement à une enfilade d'affrontements armés entre des personnages grossièrement esquissés et une horde de zombies aussi nombreux qu'anonymes. Desservi par de mauvais dialogues et une interprétation médiocre, HOUSE OF THE DEAD suit un parcours numéroté aussi dépourvu d'ironie que de tension dramatique. En outre, le film intercale, au sein de l'action proprement dite, bon nombre d'images tirées directement du jeu produit par Sega, dont on voit flotter la bannière au-dessus des ravers dans l'une des toutes premières scènes. Ce qui en dit long sur ce produit bassement mercantile et ultimement raté.

Texte : Jean-Philippe Gravel

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