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Gods and Generals

É.-U. 2003. Drame historique de Ronald F. Maxwell avec Stephen Lang, Jeff Daniels, Robert Duvall. Les premières années de la guerre de Sécession, racontées surtout du point de vue du général sudiste Thomas «Stonewall» Jackson. Évocation historique sentie mais laborieuse et trop bavarde. Traitement d'un sentimentalisme suranné. Réalisation peu inspirée. Interprétation appuyée.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Gods and Generals (Gods and Generals)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2003. Drame historique de Ronald F. Maxwell avec Stephen Lang, Jeff Daniels, Robert Duvall.

Les premières années de la guerre de Sécession, racontées surtout du point de vue du général sudiste Thomas «Stonewall» Jackson. Évocation historique sentie mais laborieuse et trop bavarde. Traitement d'un sentimentalisme suranné. Réalisation peu inspirée. Interprétation appuyée.

Genre :
Année :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
En 1861, le général Robert E. Lee refuse de prendre la tête de l'armée de l'Union pour mater la rébellion des États du Sud, ne pouvant se résoudre à trahir la population de sa Virginie natale. Lee devient plutôt le commandant en chef des forces confédérées et appelle à ses côtés Thomas Jackson, qu'il nomme général. Lors de la bataille de Bull Run, le 21 juillet 1861, Jackson fait montre d'un extrême courage, ce qui lui vaut le surnom de «Stonewall». Après cette victoire sudiste, les Unionistes attaquent Fredericksburg en décembre 1862, mais malgré les efforts soutenus de la brigade du colonel Joshua Lawrence Chamberlain, ils doivent battre en retraite. À Chancellorsville, en mai 1863, Jackson mène avec succès une attaque surprise, mais dans la confusion des combats, il est blessé par un de ses hommes.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans GETTYSBURG (1993), Ronald F. Maxwell racontait en plus de quatre heures les trois journées d'une bataille décisive de la guerre civile américaine. Déjà là, les trop nombreux dialogues ralentissaient l'action, mais le récit possédait une force dramatique qui rendait l'ensemble supportable. Or, avec GODS AND GENERALS, une évocation des premières années de la guerre de Sécession jusqu'à la bataille de Gettysburg, Maxwell rate lamentablement son coup. Le ton d'un sentimentalisme suranné qui agaçait dans son film précédent devient ici carrément imbuvable, tandis que les dialogues s'avèrent encore plus pompeux et interminables, livrés par des interprètes au jeu appuyé. En outre, le récit anecdotique et sans relief comporte des scènes d'un mélo achevé. Par ailleurs, en adoptant principalement le point de vue d'un général sudiste, Maxwell exprime une sympathie peu nuancée pour le camp des rebelles, dépeignant souvent les Unionistes sous un jour défavorable, même si leur cause, l'abolition de l'esclavage, est évidemment décrite comme juste et noble. Bref, en dépit d'une minutieuse reconstitution historique et d'une armée de figurants, l'ensemble n'apparaît guère spectaculaire, filmé avec une absence marquée de talent et des effets numériques bâclés, sous un enrobage musical aussi omniprésent qu'assommant.

Texte : Louis-Paul Rioux

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