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Garderie en folie (Daddy Day Care)

É.-U. 2003. Comédie de Steve Carr avec Eddie Murphy, Jeff Garlin, Steve Zahn. Deux pères au chômage ouvrent une garderie de jour, entrant alors en compétition avec une école huppée du voisinage. Récit sympathique mais sans surprises. Inspiration comique inégale. Réalisation assez vivante bien qu'impersonnelle. Interprétation dans le ton.

Général
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Garderie en folie (Daddy Day Care)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie de Steve Carr avec Eddie Murphy, Jeff Garlin, Steve Zahn.

Deux pères au chômage ouvrent une garderie de jour, entrant alors en compétition avec une école huppée du voisinage. Récit sympathique mais sans surprises. Inspiration comique inégale. Réalisation assez vivante bien qu'impersonnelle. Interprétation dans le ton.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Columbia
Obnubilé par sa carrière, le concepteur de publicités Charlie Hinton consacre peu de temps à son fils de quatre ans Ben. Avec l'accord de son épouse, l'avocate Kim, il inscrit le garçonnet à l'académie Chapman, dirigée par la très stricte Mlle Harridan. Mais peu après, Charlie et son collègue Phil sont congédiés. N'arrivant pas à se trouver un nouvel emploi, les deux hommes décident d'ouvrir une garderie de jour dans la maison de Charlie. En plus de Ben et de Max, le bambin de Phil, les éducateurs novices parviennent à recruter dix enfants, qui leur donnent toutefois du fil à retordre. Charlie embauche alors Marvin, un jeune homme naïf qui a le tour avec les tout-petits. Mais en voyant sa clientèle la déserter au profit de cette nouvelle garderie, Mlle Harridan met tout en oeuvre pour provoquer sa fermeture.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Après avoir accumulé les bides (THE ADVENTURES OF PLUTO NASH) et les semi-échecs (SHOWTIME, I SPY), Eddie Murphy tient enfin un beau succès commercial avec DADDY DAY CARE. Or, bien que sympathique, cette comédie familiale est des plus formatées, reprenant avec application tous les poncifs du genre, sans chercher à les renouveler d'aucune manière. Il en va de même pour la mise en scène, assez vivante dans l'ensemble, mais impersonnelle au possible. L'humour est bien entendu bon enfant, avec quelques touches de slapstick parfois efficaces. Il faut également saluer la retenue des auteurs qui, malgré un contexte propice, n'ont pas abusé des gags scatologiques faciles. Toutefois, l'inspiration comique s'essouffle assez vite, considérant les possibilités presque infinies de pitreries de la part des bambins débridés. Néanmoins, la relation de complicité qui se développe entre le père jadis débordé et son gamin autrefois négligé est traitée avec une touchante tendresse, évitant toute mièvrerie intempestive. Il faut dire que le petit Khamani Griffin crève l'écran, faisant montre d'un talent fort prometteur. Eddie Murphy est efficace mais plutôt sobre, laissant les scènes plus physiques à Jeff Garlin, qui se débrouille assez bien. En revanche, Steve Zahn est sous-utilisé, compte tenu de ses indéniables talents comiques.

Texte : Louis-Paul Rioux

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