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Espions en herbe 3-D: Fin du jeu (Spy Kids 3-D: Game Over)

É.-U. 2003. Comédie fantaisiste de Robert Rodriguez avec Daryl Sabara, Alexa Vega, Sylvester Stallone. Un jeune espion porte secours à sa soeur, dont l'esprit est prisonnier d'un jeu vidéo conçu par un inventeur diabolique. Péripéties enlevées mais sentant la recette et le réchauffé. Quelques idées imaginatives. Débauche d'effets spéciaux, dont plusieurs conçus pour une projection en 3-D. Interprétation routinière.

Général
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Espions en herbe 3-D: Fin du jeu (Spy Kids 3-D: Game Over)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie fantaisiste de Robert Rodriguez avec Daryl Sabara, Alexa Vega, Sylvester Stallone.

Un jeune espion porte secours à sa soeur, dont l'esprit est prisonnier d'un jeu vidéo conçu par un inventeur diabolique. Péripéties enlevées mais sentant la recette et le réchauffé. Quelques idées imaginatives. Débauche d'effets spéciaux, dont plusieurs conçus pour une projection en 3-D. Interprétation routinière.

Année :
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Alliance Vivafilm
Ancien espion de l'OSS, le jeune adolescent Juni Cortez accepte de réintégrer les rangs de l'agence pour porter secours à sa soeur Carmen, dont l'esprit est prisonnier du jeu vidéo "Game Over", conçu par un inventeur diabolique. Flanqué de son grand-père et d'un trio de jeunes experts en jeux vidéo, Juni pénètre l'univers virtuel de "Game Over" où il doit franchir plusieurs niveaux semés d'obstacles avant de rejoindre enfin Carmen. Mais même une fois réunis, les deux jeunes espions et leurs camarades ne sont pas au bout de leur peine, car ils doivent trouver le moyen de détruire le jeu, tout en s'efforçant de retourner dans le monde réel. Pour parvenir à déjouer les plans machiavéliques de l'inventeur, Juni et Carmen devront même appeler en renfort papa, maman et grand-maman Cortez.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour la troisième aventure des jeunes espions Cortez, le prolifique Robert Rodriguez a conçu une histoire qui n'est pas sans rappeler celle du film de science-fiction TRON (1982), mais sur un mode nettement plus fantaisiste. En plongeant ses jeunes héros dans le monde virtuel d'un jeu vidéo, le cinéaste ne parvient pas vraiment à retrouver le charme particulier des deux épisodes précédents. Certes, il offre toujours des péripéties enlevées, mais dans un contexte cette fois synthétique, voire un peu froid, où la fantaisie semble forcée. Il faut dire que les développements de l'intrigue ne réservent pas beaucoup de surprises et sentent même la recette et le réchauffé. On a droit pourtant, ici et là, à quelques idées imaginatives, soutenues par une débauche d'effets spéciaux, dont plusieurs conçus pour une projection en 3-D.Cette technique n'a pas beaucoup évolué depuis les années 1950, nécessitant toujours l'emploi fatigant des lunettes bicolores. Par contre, il faut avouer que les images générées par ordinateur s'adaptent particulièrement bien aux effets en relief. Le résultat est moins probant pour les interprètes, qui ont bien de la difficulté à mettre du naturel et de la spontanéité dans leurs performances, étant donné le caractère éminemment artificiel de cet univers sorti tout droit d'un programme d'ordinateur.

Texte : Martin Girard

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