É.-U. 2003. Drame d'horreur de David Richard Ellis avec A.J. Cook, Michael Landes, Ali Larter. Après avoir survécu par miracle à un gigantesque carambolage, divers individus meurent dans des circonstances atroces. Suspense au ton d'humour noir cruel. Succession d'accidents mortels d'une violence inouïe. Technique au point. Interprétation peu nuancée.
Après avoir survécu par miracle à un gigantesque carambolage, divers individus meurent dans des circonstances atroces. Suspense au ton d'humour noir cruel. Succession d'accidents mortels d'une violence inouïe. Technique au point. Interprétation peu nuancée.
Cette suite table sur les mêmes idées de base que son prédécesseur, mais à travers une intrigue nettement plus portée sur l'humour noir et l'ironie cruelle. Les scénaristes et le réalisateur font mourir leurs personnages dans des circonstances accidentelles qui sont toujours le résultat d'une réaction en chaîne à partir d'incidents divers. Cet effet de domino s'avère particulièrement efficace dans la séquence d'ouverture, qui montre un spectaculaire carambolage. Il y a quelque chose d'éminemment cinématographique dans ces passages, qui reposent presque entièrement sur le montage. Il faut cependant être dans un état d'esprit plutôt cynique pour prendre véritablement plaisir à ce spectacle axé essentiellement sur l'exploitation morbide de scènes sanglantes. L'intrigue elle-même s'avère tout à fait absurde dans sa façon d'explorer le thème des prémonitions, mais le film n'est pas à prendre très au sérieux. En particulier les dialogues, qui font souvent dans le second degré. Le film est techniquement fort présentable et les interprètes jouent avec vigueur, à défaut d'offrir des performances nuancées.
Texte : Martin Girard