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Darkness Falls: La Ville des ténèbres (Darkness Falls)

É.-U. 2003. Drame d'horreur de Jonathan Liebesman avec Chaney Kley, Emma Caulfield, Lee Cormie. Un homme revient dans sa ville natale pour affronter le fantôme d'une vieille femme morte au XIXe siècle qui terrorise le petit frère d'une copine. Récit au canevas simple. Personnages schématiques. Réalisation énergique. Effets appuyés et répétitifs. Interprètes suffisamment convaincus.

13 ans + (horreur)
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Darkness Falls: La Ville des ténèbres (Darkness Falls)

13 ans + (horreur) 13 ans + (horreur)

É.-U. 2003. Drame d'horreur de Jonathan Liebesman avec Chaney Kley, Emma Caulfield, Lee Cormie.

Un homme revient dans sa ville natale pour affronter le fantôme d'une vieille femme morte au XIXe siècle qui terrorise le petit frère d'une copine. Récit au canevas simple. Personnages schématiques. Réalisation énergique. Effets appuyés et répétitifs. Interprètes suffisamment convaincus.

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Durée :
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Au cours des années 1830, dans la petite ville côtière de Darkness Falls, vit Matilda Dixon, une dame âgée surnommée la Fée des dents, car les enfants qui la visitent lui offrent leurs dents de lait en échange de petits gâteaux. Mais un soir, un incendie la rend atrocement défigurée. Et quelque temps après, en 1841, elle est pendue par une foule en colère qui l'accuse à tort d'avoir tué deux enfants. Depuis ce jour, une malédiction pèse sur les habitants. En 2002, à la demande de son amie d'enfance Caitlin, Kyle revient à Darkness Falls. Il appert que Michael, le petit frère de la jeune femme, est hanté par des cauchemars concernant Matilda, tout comme Kyle dans son enfance. Dès lors, le petit groupe s'emploie à combattre l'esprit vengeur de la vieille dame, qui ne se manifeste que dans le noir total.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En retranchant le générique de la fin qui s'étire sur dix minutes, ce film d'horreur ne fait plus que 74 minutes, ce qui est très étonnant si l'on considère toute l'information que comporte le prologue sur la légende du fantôme de la Fée des dents. Vient ensuite la scène d'ouverture qui se situe vers 1990, puis l'intrigue principale s'enclenche enfin en 2002. Avec une telle structure, il n'est pas surprenant que le récit soit réduit à sa plus simple expression, avec des personnages schématiques qui n'ont que trois fonctions: avoir peur dans le noir, mourir d'effroi ou combattre l'entité. Une fois ce principe établi, les développements deviennent routiniers et prévisibles, menant à un dénouement précipité. Voilà un canevas simple pour un jeune réalisateur qui fait ses premières armes. Or, Jonathan Liebesman démontre une énergie satisfaisante et un style soigné. Il fait bon usage des clairs-obscurs et des formes surgissant de la pénombre, même s'il abuse parfois d'effets appuyés et répétitifs. Les interprètes jouent avec suffisamment de conviction.

Texte : André Caron

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