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Code 46

G.-B. 2003. Science-fiction de Michael Winterbottom avec Tim Robbins, Samantha Morton, Jeanne Balibar. Dans un monde du futur où les citoyens sont confinés dans des villes surpeuplées, un enquêteur tombe amoureux d'une jeune femme à l'origine d'un trafic de faux visas. Scénario alarmiste sur les dangers du clonage et de la pollution. Visions futuristes d'une grande beauté. Climat empreint de mélancolie. Jeu détaché des interprètes.

13 ans +
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Code 46 (Code 46)

13 ans + 13 ans +

G.-B. 2003. Science-fiction de Michael Winterbottom avec Tim Robbins, Samantha Morton, Jeanne Balibar.

Dans un monde du futur où les citoyens sont confinés dans des villes surpeuplées, un enquêteur tombe amoureux d'une jeune femme à l'origine d'un trafic de faux visas. Scénario alarmiste sur les dangers du clonage et de la pollution. Visions futuristes d'une grande beauté. Climat empreint de mélancolie. Jeu détaché des interprètes.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Robert Montplaisir
Dans le futur, les villes sont devenues tellement surpeuplées que pour y vivre, il faut posséder un visa spécial, qui est à la fois un passeport et une police d'assurances. Ceux qui en sont privés doivent vivre dans des campagnes désertifiées par le réchauffement de la planète. William Geld, enquêteur pour la compagnie d'assurances Sphinx, vit à Seattle avec sa femme et son fils. Doté d'un don qui lui permet de lire dans les pensées, il est envoyé à Shanghai pour enquêter sur un marché noir de faux visas. Il découvre que le faussaire est Maria, une employée de Sphinx. Fasciné par cette étrange jeune femme, il se refuse à la dénoncer et passe plutôt la nuit avec elle avant de retourner auprès des siens. Mais l'enquêteur doit bientôt revenir en Chine, où il découvrira un étonnant secret sur Maria.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En plus d'être prolifique, le cinéaste anglais Michael Winterbottom se plaît à explorer tous les genres, du western (THE CLAIM) au mélodrame (GO NOW), refusant ainsi les étiquettes, sauf celle d'inclassable... Pour sa première incursion du côté de la science-fiction, il s'est allié de nouveau au scénariste Frank Cottrell Boyce, CODE 46 représentant leur sixième collaboration. Le film nous plonge dans un univers futuriste de verre et d?acier, qui n'apparaît toutefois guère lointain, le spectateur reconnaissant le profil ultramoderne de Shanghai, les grouillantes cités de l'Inde et les étendues désertiques du Moyen-Orient. CODE 46 illustre les dérives d'un régime totalitaire contrôlant les moindres facettes de l'existence, jusqu'au code génétique, et d'un monde marqué par des désordres écologiques, offrant, ironiquement, des images d'une grande beauté. Le tout baigne dans une ambiance plus mélancolique qu'oppressante, le cinéaste cherchant davantage à dépeindre un univers désespéré, marqué par l'isolement, qu'à établir un solide suspense sur les infractions morales commises par les deux protagonistes. Toutefois, il faut reconnaître que le rythme lancinant (hormis la finale précipitée) s'arrime mal au message alarmiste du cinéaste sur le clonage et la pollution. De même, le jeu détaché de Tim Robbins et Samantha Morton ajoute à l'aspect décalé du film.

Texte : André Lavoie

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