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Cher Frankie (Dear Frankie)

G.-B. 2003. Drame psychologique de Shona Auerbach avec Emily Mortimer, Jack McElhone, Gerard Butler. Plutôt que d'avouer à son jeune fils sourd qu'elle a fui son mari violent, une femme tente de lui trouver un père substitut pour le ménager. Chronique familiale douce-amère, souvent touchante. Approche à la fois vériste et romantique. Mise en scène conventionnelle. Excellents interprètes.

Général
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Cher Frankie (Dear Frankie)

Général Général

G.-B. 2003. Drame psychologique de Shona Auerbach avec Emily Mortimer, Jack McElhone, Gerard Butler.

Plutôt que d'avouer à son jeune fils sourd qu'elle a fui son mari violent, une femme tente de lui trouver un père substitut pour le ménager. Chronique familiale douce-amère, souvent touchante. Approche à la fois vériste et romantique. Mise en scène conventionnelle. Excellents interprètes.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Dans une ville côtière d'Écosse, Lizzie Morrison, qui a fui son mari violent, élève avec l'aide de sa mère son fils de neuf ans Frankie, atteint de surdité. Pour le ménager, elle lui fait croire, par le biais d'un ingénieux stratagème, que son père, toujours absent, sillonne le globe à bord du bateau Accra et lui écrit des lettres de divers pays. Or, le garçon apprend que ledit navire va bientôt mouiller dans les eaux du port de la ville. Devant l'immense joie de Frankie de renouer avec son paternel, Lizzie se trouve coincée entre tout révéler à son fils ou lui trouver un père substitut. Son amie Marie lui présente alors son frère, qui accepte de jouer ce rôle contre paiement. Mais lorsque Frankie s'attache de plus en plus à l'étranger, et celui-ci à Lizzie, des décisions majeures s'imposent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ces dernières années, plusieurs films, à l'instar d'AU REVOIR, LÉNINE et DEPUIS QU'OTAR EST PARTI, ont pour toile de fond une situation dans laquelle une personne échafaude un compliqué mensonge afin de préserver les sentiments d'un être cher. Pour son premier long métrage, Shona Auerbach joue cette corde sensible en s'attachant de près à des gens de souche modeste dans une obscure ville portuaire, un peu à la façon de Ken Loach et Mike Leigh, sans toutefois atteindre leur niveau de maîtrise. Misant sur une approche à la fois vériste et romantique, la réalisatrice réussit tant bien que mal à sortir des chemins trop balisés du «téléfilm dramatique de la semaine». Évitant de verser dans une soupe hollywoodienne de bons sentiments, cette histoire de «secrets et mensonges» à l'écossaise, qui met un certain temps à démarrer, révèle une chronique familiale douce-amère souvent touchante, malgré quelques détours parfois forcés du scénario, écrit à l'origine pour un court métrage. La cinéaste utilise plutôt habilement la voix-off, justifiée par le personnage de l'enfant sourd, mais sa mise en scène demeure assez conventionnelle dans l'ensemble. Des premiers rôles aux personnages secondaires, tous les interprètes affichent une justesse de ton irréprochable.

Texte : Jean Beaulieu

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