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Chef de l'État (Head of State)

É.-U. 2003. Comédie de Chris Rock avec Chris Rock, Dylan Baker, Lynn Whitfield. Un conseiller municipal afro-américain au style débraillé est désigné par son parti comme candidat aux élections présidentielles. Scénario manquant de mordant et généreux en clichés. Réalisation peu assurée mais comportant quelques idées amusantes. Interprétation inégale.

Général
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Chef de l'État (Head of State)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie de Chris Rock avec Chris Rock, Dylan Baker, Lynn Whitfield.

Un conseiller municipal afro-américain au style débraillé est désigné par son parti comme candidat aux élections présidentielles. Scénario manquant de mordant et généreux en clichés. Réalisation peu assurée mais comportant quelques idées amusantes. Interprétation inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Lorsque le chef de son parti, candidat aux élections présidentielles de 2004, meurt dans un accident d'avion à dix semaines du scrutin, l'Afro-Américain Mays Gilliam, conseiller municipal d'un quartier pauvre de Washington, est désigné pour le remplacer. Cette décision provient de l'ambitieux sénateur Arnot qui, concédant officieusement la victoire à son adversaire Brian Lewis, n'hésite pas à sacrifier un inconnu pour assurer sa propre élection en 2008. Dans un premier temps, Mays est encadré par le directeur de campagne Martin Geller et la conseillère Debra Lassiter. Mais peu à peu, il personnalise ses interventions publiques, adoptant un ton direct et un style hip-hop qui séduisent les électeurs. Au grand dam d'Arnot, mais aussi de Lewis, qui est prêt à tout pour empêcher ce Noir débraillé de remporter la victoire.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour ses débuts à la réalisation, l'acteur et humoriste Chris Rock fait preuve d'un certain militantisme, en imaginant l'élection du premier président américain de race noire. Sauf que, selon Rock et son coscénariste, pour accéder au pouvoir suprême, ce candidat devra être cool, s'habiller comme un rappeur et faire danser les assemblées sur des chansons hip-hop. On se dit alors que tout ça n'est qu'une satire des moeurs politiques américaines, conservatrices et corrompues, confrontées à la joyeuse exubérance de la culture noire. Or, d'une part, les cibles des auteurs sont faciles, reconduisant du coup bon nombre de clichés, et d'autre part, ces éléments satiriques sont noyés dans un récit qui change continuellement de ton, mélangeant comédie loufoque, intermèdes sentimentaux mièvres et moments dramatiques peu convaincants. Néanmoins, on a droit à quelques charges bien senties contre les inégalités sociales, dignes des meilleurs numéros de «stand up» de Chris Rock. Celui-ci livre une réalisation pas toujours assurée, mais qui réserve un certain nombre de flashs amusants. Et dans le rôle principal, il s'avère assez sympathique. À ses côtés, Bernie Mac est souvent hilarant, mais Robin Givens en fait des tonnes dans la peau de l'ex du candidat. Quant aux autres comédiens, ils se contentent de jouer les faire-valoir.

Texte : Louis-Paul Rioux

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