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Cette femme-là

Fr. 2003. Drame policier de Guillaume Nicloux avec Josiane Balasko, Éric Caravaca, Ange Rodot. Une policière hantée par la mort accidentelle de son jeune fils et par de terrifiants cauchemars enquête sur le suicide suspect d'une inconnue. Solide polar psychologique. Intrigue un tantinet artificielle mais propice à un prenant mélange d'inquiétude et de mélancolie. Belle création d'atmosphère. Jeu sobre et touchant de J. Balasko.

16 ans +
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Cette femme-là (Cette femme-là)

16 ans + 16 ans +

Fr. 2003. Drame policier de Guillaume Nicloux avec Josiane Balasko, Éric Caravaca, Ange Rodot.

Une policière hantée par la mort accidentelle de son jeune fils et par de terrifiants cauchemars enquête sur le suicide suspect d'une inconnue. Solide polar psychologique. Intrigue un tantinet artificielle mais propice à un prenant mélange d'inquiétude et de mélancolie. Belle création d'atmosphère. Jeu sobre et touchant de J. Balasko.

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À l'approche du huitième anniversaire de la mort accidentelle de son petit garçon, survenue un 29 février, la policière quinquagénaire Michèle Varin est sur le coup d'une profonde déprime, aggravée par des épisodes d'insomnie. Elle et son jeune partenaire Sylvain Bazinsky enquêtent sur le suicide suspect d'une inconnue, retrouvée pendue dans une forêt. Alors qu'elle cherche à connaître l'identité de la victime, Michèle est hantée par de terrifiants cauchemars où elle est assaillie par un mystérieux individu vêtu d'un imper noir. Même après avoir identifié la pendue, les deux flics ne peuvent éclaircir les circonstances de son décès. Jusqu'au jour où Sylvain est retrouvé mort, lui aussi victime d'un suicide hautement suspect. Or, cette nouvelle tragédie va fournir à Michèle les dernières pièces du puzzle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien qu'un tantinet artificielle et forcée, cette intrigue est propice à la création d'un prenant climat d'inquiétude et de menace sur fond de mélancolie. Ce personnage de femme meurtrie par la vie constitue une sorte d'anti-héroïne pour ce genre de suspense policier. En effet, elle mène ses enquêtes de façon presque léthargique, s'avère incapable de courir après un suspect ou de se défendre en cas d'attaque et sa fragilité émotive constitue un handicap à bien des occasions. Or, c'est justement cette vulnérabilité qui rend touchante cette policière, qui suscite quand même l'admiration par sa ténacité et son courage. Chose certaine, elle procure à Josiane Balasko un de ses plus beaux rôles. La comédienne joue sans le moindre artifice, avec une sobriété et une sensibilité exemplaires. Le réalisateur met sa performance en valeur en évitant tout effet inutile dans sa mise en scène. Ce qui ne l'empêche pas de mitonner une belle création d'atmosphère, notamment dans les séquences de cauchemar où le film frôle le drame d'horreur. L'utilisation des lieux communs du genre (séquences nocturnes sous une pluie battante, panne d'automobile dans un bois en pleine nuit, etc.) ne nuit pas trop à la réussite de l'ensemble, pas plus que la conclusion ambiguë, même si elle risque de ne pas satisfaire tous les spectateurs.

Texte : Martin Girard

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