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Ce que fille veut (What a Girl Wants)

É.-U. 2003. Comédie de Dennie Gordon avec Amanda Bynes, Colin Firth, Kelly Preston. Une adolescente américaine enjouée se rend à Londres pour connaître son père, un lord guindé qui mène une brillante carrière politique. Conte moderne prévisible et plein de clichés. Réalisation assez vivante mais plutôt racoleuse. Interprétation pimpante d'A. Bynes.

Général
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Ce que fille veut (What a Girl Wants)

Général Général

É.-U. 2003. Comédie de Dennie Gordon avec Amanda Bynes, Colin Firth, Kelly Preston.

Une adolescente américaine enjouée se rend à Londres pour connaître son père, un lord guindé qui mène une brillante carrière politique. Conte moderne prévisible et plein de clichés. Réalisation assez vivante mais plutôt racoleuse. Interprétation pimpante d'A. Bynes.

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Daphne Reynolds, 17 ans, vit à New York avec sa mère bohème Libby. Celle-ci a rencontré le père de l'adolescente, l'Anglais Henry Dashwood, lors d'un voyage au Maroc. Mais leur projet de mariage n'étant pas du goût de l'aristocratique famille de son amant, Libby décida de rentrer aux États-Unis, sans révéler à Henry qu'elle était enceinte. Brûlant du désir de connaître ce père qui lui a tant manqué, Daphne s'envole pour Londres. À son arrivée, elle s'amourache du jeune musicien Ian, puis se rend chez Henry qui, tout surpris d'apprendre qu'il a une fille, accepte de l'accueillir, au grand dam de sa fiancée Glynnis et de la fille de celle-ci, la snob Clarissa. Cependant, Daphne doit réfréner sa spontanéité et adopter les manières guindées de la haute société, pour ne pas nuire à la carrière politique de son père.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce vague remake du film de Vincente Minnelli THE RELUCTANT DEBUTANTE (1958) offre une vision datée et pour le moins caricaturale de l'aristocratie anglaise. Un monde au décorum immuable qui, selon les auteurs, aurait bien besoin d'être déconstipé par une Américaine enjouée. Comme quoi la vraie vie, libre, heureuse et sans complexes, ne peut se trouver qu'au pays de l'oncle Sam. Un message des plus douteux, qui se glisse dans un conte moderne éminemment prévisible et farci de clichés du genre «écoute ton coeur», «sois toi-même et tu connaîtras le bonheur», etc. L'intrigue avance de façon mécanique, traversé ça et là de scènes de slapstick qui s'avèrent faciles et rarement amusantes. Et dans la dernière partie, il est difficile d'avaler la subite transformation de la protagoniste, qui passe sans effort de jeune fille gaffeuse et pas trop bien élevée à coqueluche de la haute société londonienne. En outre, l'utilisation de la musique populaire sent l'opportunisme à plein nez, car non seulement on a droit du début à la fin à un véritable juke-box en arrière-fond, mais en plus, la mère et le nouveau petit ami de l'héroïne chantent dans les réceptions. La réalisation est tout aussi racoleuse, bien qu'elle demeure assez vivante. À l'instar de la pimpante Amanda Bynes, très à l'aise aux côtés d'un Colin Firth égal à lui-même.

Texte : Louis-Paul Rioux

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