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À toute épreuve (Foolproof)

Can. 2003. Thriller de William Phillips avec Ryan Reynolds, Kristin Booth, Joris Jarsky. Trois amis qui aiment planifier des vols parfaits mais fictifs se font prendre à leur propre jeu lorsqu'un gangster les force à exécuter un véritable casse. Intrigue ingénieuse et bien rythmée. Personnages stéréotypés. Traitement visuel terne. Musique agaçante. Interprétation maniérée.

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
5

À toute épreuve (Foolproof)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

Can. 2003. Thriller de William Phillips avec Ryan Reynolds, Kristin Booth, Joris Jarsky.

Trois amis qui aiment planifier des vols parfaits mais fictifs se font prendre à leur propre jeu lorsqu'un gangster les force à exécuter un véritable casse. Intrigue ingénieuse et bien rythmée. Personnages stéréotypés. Traitement visuel terne. Musique agaçante. Interprétation maniérée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Alliance Vivafilm
Travaillant pour une compagnie d'assurance spécialisée dans la couverture des sinistres, Kevin passe tous ses temps libres avec deux amis, Samantha et Rob, à planifier des vols parfaits qu'ils n'ont aucunement l'intention d'accomplir. Les trois lurons se font toutefois prendre à leur propre jeu lorsque Leo Gillette, un dangereux gangster, s'empare d'un de leurs plans et les force à exécuter un véritable casse de vingt millions de dollars. D'abord réticent, Kevin se laisse gagner par le défi que représente ce coup, alors que Samantha se bute aux méthodes brutales de Gillette et que Rob est fasciné par le pouvoir qu'exerce le gangster. Le soir du vol, les conflits personnels éclatent et la trahison surgit là où on l'attend le moins.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en s'inscrivant dans la longue tradition des films de vols compliqués et d'arnaques élaborées, cette production canadienne développe une intrigue suffisamment ingénieuse pour se distinguer, sans toutefois parvenir à vraiment captiver le spectateur. Outre des personnages beaucoup trop stéréotypés et interprétés de façon maniérée, le réalisateur-scénariste William Phillips tourne ce récit comme un téléfilm, en plans serrés montés à la chaine, sans véritable idée visuelle forte, le tout photographié dans des tons de bleu plutôt ternes. Le film possède tout de même un certain rythme et quelques revirements de situation ravivent quelque peu l'intérêt. Cependant, la musique agaçante noie l'ensemble dans une trépidation constante qui gâche tous les moments de suspense. Seule la scène où deux des voleurs se retrouvent coincés au vingtième étage sous un ascenseur sur le point de se décrocher fait montre d'une forte tension dramatique.

Texte : André Caron

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