Go to main content
5

18 ans après

Fr. 2003. Comédie de moeurs de Coline Serreau avec Madeleine Besson, André Dussollier, Michel Boujenah. Les trois pères adoptifs d'une adolescente parisienne partent la rejoindre en Provence où elle passe ses vacances avec sa mère. Suite feuilletonesque de «Trois Hommes et un Couffin». Intrigue dispersée et convenue. Réalisation alerte. Images délavées. Interprétation enjouée.

Général
5

18 ans après (18 ans après)

Général Général

Fr. 2003. Comédie de moeurs de Coline Serreau avec Madeleine Besson, André Dussollier, Michel Boujenah.

Les trois pères adoptifs d'une adolescente parisienne partent la rejoindre en Provence où elle passe ses vacances avec sa mère. Suite feuilletonesque de «Trois Hommes et un Couffin». Intrigue dispersée et convenue. Réalisation alerte. Images délavées. Interprétation enjouée.

Maintenant âgée de 18 ans, Marie habite toujours chez ses trois pères adoptifs, Jacques, Michel et Pierre, dans un luxueux appartement de Paris. Ces derniers sont d'ailleurs très agités par le fait que Marie passe son examen du bac, car ils sentent bien que le petit bébé qu'ils ont recueilli jadis est désormais une jeune femme sur le point de les quitter. Justement, Marie s'en va passer les vacances dans une villa de Provence avec sa mère Sylvia et son nouveau mari américain John, flanqué de ses deux fils adolescents, l'athlétique Jack et l'inepte Arthur. Inquiets, les trois papas s'invitent dans la demeure pour remonter le moral de Marie qui s'ennuie. Par chance, la mystérieuse gouvernante Julie est là pour mettre du piquant dans la vie de tout ce beau monde.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Il est difficile de comprendre pourquoi, 18 ans après le succès planétaire de TROIS HOMMES ET UN COUFFIN (et de son remake américain), Coline Serreau a senti le besoin d'en faire une suite aussi feuilletonesque, si ce n'est pour pouvoir offrir le premier rôle à sa fille Madeleine Besson. Cette dernière ne manque cependant pas de présence, offrant un jeu parfois enjoué, parfois morose, selon les humeurs de son personnage. Elle est aussi très bien entourée par la distribution du film original, en particulier André Dussollier, Michel Boujenah et Roland Giraud qui se délectent dans leur rôle de père au mi-temps de l'âge. Mais le plaisir des retrouvailles ne suffit pas à racheter une intrigue dispersée qui s'étiole dans des situations convenues et qui accumule les personnages stéréotypés, à commencer par cet Américain survolté qui veut tout contrôler et ses deux fils aux antipodes, l'un bellâtre et l'autre boutonneux, ce dernier s'attirant évidemment les faveurs de l'héroïne. Bien que la réalisation soit alerte et vivante, le scénario fait faux bon à plusieurs reprises, devenant répétitif et comportant des ellipses difficiles à avaler, surtout après le retour à Paris. L'aspect le plus indigeste de cette production demeure toutefois les images délavées et de piètre qualité qui proviennent d'un transfert vidéo numérique peu soigné.

Texte : André Caron

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3