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Une Ville près de la mer (City by the Sea)

É.-U. 2002. Drame policier de Michael Caton-Jones avec Robert De Niro, James Franco, Frances McDormand. Un détective qui enquête sur le meurtre d'un dealer à Long Beach découvre avec stupeur que le principal suspect est son propre fils. Récit librement inspiré de faits réels. Mélodrame bavard au scénario routinier. Réalisation un peu terne. Interprétation solide.

13 ans +
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Une Ville près de la mer (City by the Sea)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2002. Drame policier de Michael Caton-Jones avec Robert De Niro, James Franco, Frances McDormand.

Un détective qui enquête sur le meurtre d'un dealer à Long Beach découvre avec stupeur que le principal suspect est son propre fils. Récit librement inspiré de faits réels. Mélodrame bavard au scénario routinier. Réalisation un peu terne. Interprétation solide.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
Divorcé depuis quatorze ans, le détective de la police de New York Vincent LaMarca fréquente maintenant sa voisine Michelle. Un jour, le policier se rend à Long Beach, une ancienne station balnéaire où il a grandi, pour enquêter sur le meurtre d'un dealer. Il apprend avec stupeur que son fils Joey, qu'il n'a pas revu depuis le divorce, est le principal suspect. Vincent n'ose pas confier son désarroi à Michelle qui, offusquée, prend ses distances. Pour ne pas la perdre, il lui raconte tout: son mariage malheureux terminé dans la violence, son père condamné à la chaise électrique pour le kidnapping et le meurtre d'un enfant, l'abandon de son fils... Peu après, les choses se compliquent davantage lorsque Joey est également soupçonné d'avoir tué Reg, le partenaire de Vincent.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Michael Caton-Jones est un réalisateur sans grande personnalité, ce qui devient particulièrement évident quand il oeuvre à partir d'un scénario manquant de force ou de rigueur. Très librement inspiré d'un fait divers relaté dans le magazine Esquire, ce drame comporte pourtant tous les ingrédients qui auraient pu en faire une exploration valable du thème de la fatalité, à travers le récit d'une famille condamnée à répéter les mêmes erreurs. Mais le scénario routinier s'écarte grandement des faits pour construire un mélodrame bavard aux développements simplistes qui relèvent davantage d'un téléfilm que d'une oeuvre pour le grand écran. La fin s'avère particulièrement bâclée, avec son affrontement convenu et grandiloquent qui frôle l'absurdité. La réalisation un peu terne ne fait rien pour arranger les choses, même si quelques plans évoquent assez bien la déchéance psychologique des personnages. Mais c'est trop peu trop tard dans ce film où tout est dit au lieu d'être montré. Seuls des interprètes solides sauvent la mise: Robert De Niro atteint une justesse touchante alors que James Franco transpire la détresse et le désarroi.

Texte : André Caron

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