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Un Agent très secret (Undercover Brother)

É.-U. 2002. Comédie satirique de Malcolm D. Lee avec Eddie Griffin, Chris Kattan, Denise Richards. Un super espion de race noire tente de neutraliser un complot visant à transformer les Afro-Américains en zombies décervelés. Comédie copiant l'humour et l'aspect visuel d'"Austin Powers". Réalisation inégale. Interprétation dans la note.

Général
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Un Agent très secret (Undercover Brother)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie satirique de Malcolm D. Lee avec Eddie Griffin, Chris Kattan, Denise Richards.

Un super espion de race noire tente de neutraliser un complot visant à transformer les Afro-Américains en zombies décervelés. Comédie copiant l'humour et l'aspect visuel d'"Austin Powers". Réalisation inégale. Interprétation dans la note.

Année :
Réalisation :
Undercover Brother est un super espion à l'emploi de B.R.O.T.H.E.R.H.O.O.D., une organisation secrète qui défend les intérêts des Noirs américains. Arborant une coupe afro et une allure décontractée, Undercover Brother est passé maître dans l'art du déguisement. Sa prochaine mission consiste à infiltrer une multinationale qui fabrique une drogue visant à transformer les Afro-Américains en zombies décervelés. Se faisant passer pour un employé modèle appelé Anton Jackson, le super agent mène l'enquête, avec l'aide de sa fidèle partenaire Sistah Girl. Mais lorsque leur identité est mise au jour par le tourmenté Mr. Feather, à la solde du machiavélique Da Man, celui-ci envoie son arme la plus redoutable, la ravissante White She Devil.

L’AVIS DE MEDIAFILM

La seule originalité de cet ersatz d'AUSTIN POWERS réside dans son exploitation de la culture noire américaine. Les auteurs arrivent assez bien à vanter les aspects flamboyants et le sex-appeal de celle-ci, via certains gags bien tournés. Malheureusement, pour le reste, l'humour d'UNDERCOVER BROTHER s'avère bien facile. Narrativement, l'ensemble apparaît trop décousu, rappelant certains sketches trop étirés de l'émission de variétés SATURDAY NIGHT LIVE, dans laquelle joue justement Chris Kattan, le vilain de l'histoire. La réalisation n'impressionne pas non plus. Très inégale, elle manque singulièrement de rythme et ne met en valeur que sporadiquement l'extravagance du super agent qui, pourtant, se veut un hommage satirique aux héros des films d'action de la «blaxploitation» des années 70. Si la direction artistique participe de cet effort, il est dommage en revanche que le montage, la trame musicale et la mise en scène ne contiennent pas plus de références à la culture populaire afro-américaine. Eddie Griffin se tire bien d'affaire mais ses partenaires ne paraissent pas toujours à l'aise, sauf Kattan à qui les auteurs auraient d'ailleurs pu donner plus de place.

Texte : Johanne Larue

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