É.-U. 2002. Comédie de John Schultz avec Lil Bow Wow, Morris Chestnut, Jonathan Lipnicki. Un jeune orphelin devient un prodige du basket-ball en portant des chaussures de sport apparemment magiques. Sorte de conte de fées aux péripéties prévisibles. Ensemble peu original mais mené avec entrain. Interprétation sympathique.
Un jeune orphelin devient un prodige du basket-ball en portant des chaussures de sport apparemment magiques. Sorte de conte de fées aux péripéties prévisibles. Ensemble peu original mais mené avec entrain. Interprétation sympathique.
Sur un thème qui rappelle étrangement celui du récent film britannique THERE'S ONLY ONE JIMMY GRIMBLE, les scénaristes ont concocté une petite comédie sportive qui bat en rappel de nombreux clichés des films pour enfants. Les jeunes qui ont un faible pour le basket-ball y trouveront sans doute leur compte, surtout que l'ensemble se présente comme un véritable conte de fées campé dans les coulisses de la NBA. À ce titre, d'ailleurs, LIKE MIKE ne rate jamais une occasion pour faire la publicité de cette ligue et de nombreux autres produits. Au-delà de cet aspect éminemment commercial, le film n'est pas désagréable à regarder, à condition de ne pas s'attendre à trop d'originalité dans les départements de l'écriture et de la réalisation. Les péripéties sont archi-prévisibles, mais en même temps pleines d'entrain, quoique certains passages légèrement mélodramatiques viennent alourdir les festivités. Lil Bow Wow campe de façon assez attachante le jeune prodige du basket-ball, tandis que Morris Chestnut se montre convaincant dans le rôle du joueur vedette millionnaire. Mais la meilleure performance, et certainement la plus drôle, demeure celle d'Eugene Levy qui réussit à faire sa marque dans un rôle pourtant secondaire.
Texte : Martin Girard