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Terreur Point Com (FearDotCom)

All. 2002. Drame d'horreur de William Malone avec Stephen Dorff, Natascha McElhone, Stephen Rea. Deux enquêteurs cherchent à élucider le mystère entourant la mort de plusieurs personnes ayant visité un étrange site Internet. Histoire tarabiscotée au suspense artificiel et forcé. Bric-à-brac d'effets-chocs morbides et racoleurs. Interprétation peu convaincante.

16 ans +
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Terreur Point Com (FearDotCom)

16 ans + 16 ans +

All. 2002. Drame d'horreur de William Malone avec Stephen Dorff, Natascha McElhone, Stephen Rea.

Deux enquêteurs cherchent à élucider le mystère entourant la mort de plusieurs personnes ayant visité un étrange site Internet. Histoire tarabiscotée au suspense artificiel et forcé. Bric-à-brac d'effets-chocs morbides et racoleurs. Interprétation peu convaincante.

Lorsque des cadavres portant des blessures mystérieuses sont découverts à New York, le détective de la police Mike Reilly mène l'enquête avec Terry Huston, chercheuse au département de la santé publique. Ils ne tardent pas à découvrir que les quatre victimes sont mortes exactement 48 heures après avoir visité le nouveau site Internet fear.com. Mike prend alors le risque d'essayer lui-même l'expérience proposée par ce site qui exploite les peurs et les angoisses profondes des participants. Le décompte est aussitôt lancé, le policier n'ayant que 48 heures pour découvrir la vérité, à défaut de quoi, il mourra lui aussi. Or, il semble qu'Alistair Pratt, un tueur sadique longtemps traqué par Reilly et le FBI, n'est pas étranger à l'existence de ce site maléfique.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette histoire tarabiscotée recycle de façon confuse et racoleuse une foule d'idées piquées à droite et à gauche dans d'autres films à succès du même genre. Ainsi, les thèmes surnaturels de THE SIXTH SENSE se retrouvent mélangés à ceux du film d'horreur cybernétique japonais THE RING. L'ensemble se présente dans un emballage tape-à-l'oeil qui imite sans vergogne le look glauque de SE7EN et celui des vidéoclips que le réalisateur Mark Romanek a tournés pour le groupe rock Nine Inch Nails. Tous ces éléments sont brassés pêle-mêle au fil d'un suspense artificiel dont certains développements s'avèrent particulièrement forcés et arbitraires. La réalisation ne manque pas de savoir-faire technique mais n'arrive jamais à donner une cohésion aux éléments hétéroclites réunis dans le scénario. À noter également que pour augmenter le degré de sensationnalisme de son film, le réalisateur insiste sur des éléments d'un sadisme particulièrement désagréable. Aux prises avec des dialogues souvent ineptes, les interprètes livrent des performances plus ou moins convaincantes.

Texte : Martin Girard

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