É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Michael Lembeck avec Tim Allen, Elizabeth Mitchell, David Krumholtz. À l'approche de Noël, Santa Claus confie la direction de son atelier de jouets à un clone afin de se consacrer à la recherche d'une épouse. Divertissement inégal mais assez coloré et amusant. Sensiblerie d'usage. Décors et trucages réussis. Jeu décontracté de T. Allen.
À l'approche de Noël, Santa Claus confie la direction de son atelier de jouets à un clone afin de se consacrer à la recherche d'une épouse. Divertissement inégal mais assez coloré et amusant. Sensiblerie d'usage. Décors et trucages réussis. Jeu décontracté de T. Allen.
Le premier SANTA CLAUSE est sorti en 1994. Les producteurs ont donc mis pas mal de temps avant de concocter une suite à cette fantaisie de Noël dont le grand succès a été inattendu à l'époque. Bénéficiant d'un budget visiblement plus confortable que son prédécesseur John Pasquin, le réalisateur Michael Lembeck a mis beaucoup d'efforts dans l'élaboration des décors du village du Père Noël au pôle Nord, allant puiser son inspiration dans l'Art Nouveau d'Hector Guimard et d'Antonio Gaudi. Des trucages fort réussis complètent le tableau pour offrir au récit une toile de fond colorée et imaginative. Malheureusement, le scénario n'est pas aussi enchanteur. La première partie contient beaucoup de rythme et d'humour, mais l'inévitable sensiblerie d'usage finit par alourdir les festivités. Par ailleurs, on peut reprocher au film une apologie un peu trop marquée du matérialisme. En effet, on a rarement vu un film de Noël mettant autant l'accent sur l'importance des cadeaux! Mais l'ensemble n'en constitue pas moins un divertissement plaisant, notamment grâce au jeu décontracté de Tim Allen.
Texte : Martin Girard