É.-U. 2002. Science-fiction de Stuart Baird avec Patrick Stewart, Tom Hardy, Brent Spiner. Au XXIVe siècle, le capitaine d'un vaisseau spatial affronte un ennemi qui se révèle être son propre clone, créé à des fins d'espionnage. Dixième épisode de la série. Scénario dispersé et redondant. Rythme défaillant. Réalisation assez spectaculaire. Jeu solide de Patrick Stewart.
Au XXIVe siècle, le capitaine d'un vaisseau spatial affronte un ennemi qui se révèle être son propre clone, créé à des fins d'espionnage. Dixième épisode de la série. Scénario dispersé et redondant. Rythme défaillant. Réalisation assez spectaculaire. Jeu solide de Patrick Stewart.
Au lieu de se tourner vers l'immensité de l'univers, la série des films STAR TREK se referme de plus en plus sur elle-même et sur le microcosme qu'elle a constitué depuis plus de vingt ans. Ce dixième long métrage ressemble encore plus au clone d'un épisode de la série télévisée que le précédent film, STAR TREK: INSURRECTION. Le scénario ressasse des idées et des thèmes maintes fois abordés dans bien des épisodes et films, en plus de dédoubler certains éléments (Picard, Data, la planète des Romulans), ce qui devient rapidement redondant. Mais le rythme déjà défaillant souffre encore plus de toutes ces scènes inutiles entre des personnages de la série (La Forge, Worf, Ryker, Crusher, etc.) qui apparaissent et disparaissent au gré des incohérences du récit. Le film n'atteint vraiment sa vitesse de croisière que dans les dernières trente minutes, grâce à une réalisation assez spectaculaire et des effets pyrotechniques de premier ordre. Mais il est alors trop tard pour raviver l'intérêt, surtout que le final ressemble à s'y méprendre au dénouement de STAR TREK II: THE WRATH OF KHAN. Même les interprètes s'enlisent dans la routine, les habitués comme les nouveaux venus, sauf Patrick Stewart qui parvient encore, grâce à son jeu solide comme le roc, à rendre la noblesse et l'amertume inhérentes au personnage de Picard.
Texte : André Caron