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Sorority Boys

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Wallace Wolodarsky avec Barry Watson, Melissa Sagemiller, Michael Rosenbaum. Trois collégiens déguisés en femmes se retrouvent pensionnaires dans un cercle de filles dirigé par une prude féministe. Sorte de remake improbable et alambiqué de "Some Like It Hot" dans un contexte étudiant. Traitement trop caricatural. Réalisation insipide. Interprétation forcée.

13 ans + (langage vulgaire)
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Sorority Boys (Sorority Boys)

13 ans + (langage vulgaire) 13 ans + (langage vulgaire)

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Wallace Wolodarsky avec Barry Watson, Melissa Sagemiller, Michael Rosenbaum.

Trois collégiens déguisés en femmes se retrouvent pensionnaires dans un cercle de filles dirigé par une prude féministe. Sorte de remake improbable et alambiqué de "Some Like It Hot" dans un contexte étudiant. Traitement trop caricatural. Réalisation insipide. Interprétation forcée.

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Distributeur :
Buena Vista
Dave, Adam et Doofer organisent des parties de jambes en l'air très corsées pour la fraternité KOK de leur collège, malgré les protestations répétées de leur président Spence et les dénonciations soutenues de Leah, la prude et féministe leader du cercle de filles DOG. Pour se venger, Spence dérobe tout le fric de KOK et fait accuser ses trois membres hédonistes qui sont promptement expulsés. Déguisés en femmes, ces derniers essaient de revenir sur les lieux pour prouver leur innocence, mais ils sont capturés et expédiés à la maison des DOG. En se méprenant sur leur identité, Leah les accueille comme pensionnaires et s'éprend de la version travestie de Dave, alors que les deux autres larrons se lient d'amitié avec les jeunes filles marginales de l'endroit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce qui étonne le plus dans cette énième comédie ayant pour cadre un collège peuplé d'adolescents stupides, c'est qu'elle soit produite par Touchstone, la division adulte des studios Disney. Elle vise en effet bien en dessous de la ceinture avec ce quasi remake du classique de Billy Wilder SOME LIKE IT HOT, rien pour honorer la mémoire du grand cinéaste récemment décédé. Pourtant, il y aurait bien eu ici et là quelques possibilités comiques potables dans ce récit où des jeunes travestis subissent les revers de leur comportement misogyne. Mais dans ce scénario alambiqué, la caricature épaisse l'emporte aisément sur la subtilité. Le réalisateur se révèle impuissant devant l'énormité des situations et la vacuité de sa mise en scène, de même qu'une absence désarmante de verve annihile toute tentative de gag. Seuls demeurent le mauvais goût, la vulgarité galopante et le jeu forcé de jeunes interprètes laissés à eux-mêmes. Tout cela est bien navrant, car les personnages du cercle de jeunes filles auraient pu attendrir, surtout celui interprété par Heather Matarazzo, qui parvient à élever sa voix au-dessus du lot et à se démarquer malgré tout.

Texte : André Caron

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