Go to main content
4

Séduction en mode mineur (Tadpole)

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Gary Winick avec Aaron Stanford, Sigourney Weaver, John Ritter. Un adolescent brillant et cultivé entreprend de séduire la seconde épouse de son père. Sujet délicat traité avec finesse et humour. Dialogues inspirés. Réalisation un peu terne malgré un cadre bourgeois élégant. Interprétation charmante.

Général
4

Séduction en mode mineur (Tadpole)

Général Général

É.-U. 2002. Comédie de moeurs de Gary Winick avec Aaron Stanford, Sigourney Weaver, John Ritter.

Un adolescent brillant et cultivé entreprend de séduire la seconde épouse de son père. Sujet délicat traité avec finesse et humour. Dialogues inspirés. Réalisation un peu terne malgré un cadre bourgeois élégant. Interprétation charmante.

Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
Montage :
Oscar Grubman est un garçon de quinze ans passionné par la littérature française du XVIIIe siècle. Ne se plaisant guère avec les gens de son âge, il préfère de beaucoup la compagnie des adultes. En vérité, il est follement épris de Eve, la deuxième épouse de son père Stanley. Profitant du long congé de la Thanksgiving, Oscar se met au défi de la séduire. Mais après une tournée dans les bars, l'adolescent éméché croise la meilleure amie de Eve, l'entreprenante Diane, qui l'amène chez elle où ils passeront la nuit ensemble. Bien qu'un peu surpris par cet événement inattendu, Oscar n'en poursuit pas moins son entreprise de séduction auprès de sa charmante belle-mère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce qui ravit d'abord dans cette comédie de moeurs de Gary Winick (SWEET NOTHING), c'est le personnage principal, un adolescent lettré attiré par les femmes mûres. Avec ce sujet pour le moins délicat, il aurait été facile de tomber dans la grivoiserie ou le racolage. Or, TADPOLE, qui rappelle THE GRADUATE, brille par sa finesse et son humour intelligent. Ainsi, l'aventure d'un soir du garçon et de l'amie de la famille est illustrée avec piquant, mais sans vulgarité; et la scène de déclaration d'amour de l'adolescent à sa belle-mère est empreinte d'une belle sensibilité. De plus, les dialogues inspirés, souvent truffés de références littéraires, conviennent absolument à ces personnages d'intellectuels. Tourné en format numérique, le film souffre cependant d'une photographie terne. Heureusement, le cadre bourgeois new-yorkais de l'intrigue confère à l'ensemble une touche d'élégance. Enfin, les interprètes jouent au diapason, particulièrement le débutant Aaron Stanford, qui s'avère très convaincant, et Sigourney Weaver, parfaite en charmante belle-mère.

Texte : Manon Dumais

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3