É.-U. 2002. Comédie fantaisiste de Raja Gosnell avec Freddie Prinze Jr., Sarah Michelle Gellar, Matthew Lillard. Quatre jeunes et un chien doué de la parole enquêtent sur les comportements étranges des vacanciers d'une île mystérieuse. Transposition en action réelle d'un dessin animé. Récit simpliste prétexte à des péripéties loufoques. Humour inégal. Trucages réussis. Interprétation dans le ton voulu.
Quatre jeunes et un chien doué de la parole enquêtent sur les comportements étranges des vacanciers d'une île mystérieuse. Transposition en action réelle d'un dessin animé. Récit simpliste prétexte à des péripéties loufoques. Humour inégal. Trucages réussis. Interprétation dans le ton voulu.
À l'instar de JOSIE AND THE PUSSYCATS et THE FLINTSTONES, la transposition en action réelle du populaire dessin animé de Hanna-Barbera SCOOBY-DOO s'avère techniquement valable mais assez peu enthousiasmante. Le récit simpliste n'est qu'un prétexte à des péripéties hautement loufoques. Toutefois, l'humour semble par moments mal ciblé, s'adressant plutôt aux adultes, et les blagues tombent trop souvent à plat. Le film est trois fois plus long qu'un épisode télé, ce qui explique peut-être cette tendance à étirer inutilement certaines scènes plutôt que d'étoffer l'intrigue. Par contre, la réalisation fonctionnelle de Raja Gosnell (HOME ALONE 3) respecte à la lettre l'esprit de la série d'origine puisque rien n'a été négligé pour recréer les décors, les costumes, les monstres et les caractéristiques des personnages. Dans l'ensemble, les trucages sont réussis. Entièrement créé par ordinateur, le chien Scooby-Doo s'intègre assez bien dans l'environnement réel. Reprenant la voix haut perchée et la gestuelle dégingandée de la version animée du personnage de Shaggy, Matthew Lillard éclipse ses trois partenaires de jeu, bien que ceux-ci se débrouillent assez bien. En vilain de service, Rowan Atkinson joue toutefois de façon plus détachée.
Texte : Manon Dumais