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Possession

É.-U. 2002. Drame sentimental de Neil LaBute avec Aaron Eckhart, Gwyneth Paltrow, Jeremy Northam. À Londres, deux universitaires tombent amoureux en découvrant des lettres qui révèlent la liaison passionnée de deux poètes du XIXe siècle. Adaptation limitée et inégale du roman d'A.S. Byatt. Parallèle adroit entre les deux intrigues. Réalisation attentive. Jeu raffiné des interprètes.

Général
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Possession (Possession)

Général Général

É.-U. 2002. Drame sentimental de Neil LaBute avec Aaron Eckhart, Gwyneth Paltrow, Jeremy Northam.

À Londres, deux universitaires tombent amoureux en découvrant des lettres qui révèlent la liaison passionnée de deux poètes du XIXe siècle. Adaptation limitée et inégale du roman d'A.S. Byatt. Parallèle adroit entre les deux intrigues. Réalisation attentive. Jeu raffiné des interprètes.

Année :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
L'étudiant américain Roland Michell prépare à Londres une thèse sur l'illustre poète victorien Randolph Henry Ash, perçu comme un mari fidèle. Mais au cours d'une recherche, il tombe sur des lettres d'amour manuscrites qu'Ash destine à Christabel LaMotte, une obscure poétesse qui passe pourtant pour un modèle de vertu. Pour prouver l'existence de cette liaison passionnée, Roland rencontre l'universitaire Maud Bailey, spécialiste des écrits de LaMotte. Ensemble, ils découvrent d'autres lettres qui révèlent une relation inusitée. À la lecture de ces documents enflammés, Roland et Maud s'éprennent l'un de l'autre mais hésitent à s'engager plus avant dans ce qui leur semble une aventure passagère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Adapter au cinéma une oeuvre littéraire de 550 pages en 103 minutes présente des difficultés que le réalisateur Neil LaBute et ses deux coscénaristes ne sont pas parvenus à surmonter. Ne pouvant rendre à l'écran la densité de la prose de l'auteure, le trio s'est limité à illustrer l'alternance entre la relation de deux poètes du XIXe siècle et la recherche de leur correspondance par deux universitaires d'aujourd'hui, développant ainsi un parallèle adroit entre les deux intrigues amoureuses et les deux époques. Il y a donc deux films en un (une étude de moeurs contemporaine et une reconstitution victorienne), mais ni l'un ni l'autre n'est entièrement satisfaisant. Là où la passion serait de mise, l'émotion demeure tiède et détachée, voire analytique, laissant le spectateur à distance, surtout qu'aucune des deux idylles n'est suffisamment approfondie. Le réalisateur prend trop son temps pour installer son propos avant d'entrer dans le vif du sujet, même si cette mise en scène attentive lui permet de dévoiler par petites touches successives la psychologie des personnages, servie d'ailleurs par des dialogues finement ciselés que livrent des acteurs magnifiques au jeu raffiné.

Texte : André Caron

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